logo IDC En l'espace de quelques années, les moyens d'accès aux ressources professionnelles ont considérablement évolué et permis d'envisager une plus grande souplesse dans la façon de travailler. Téléphones portables, accès au réseau de l'entreprise à distance, augmentation des débits des réseaux sont autant d'éléments qui redessinent les conditions de travail des employés.

La nouvelle génération de travailleurs demande plus de flexibilité et de mobilité dans ses horaires et sa façon de travailler grâce à une plus grande aisance technologique qui permet d'appréhender plus facilement les techniques et, avec l'extension des réseaux haut débit, des hotspots WiFi publics et de la convergence fixe-mobile, de travailler de façon productive depuis presque n'importe quel endroit.

Tous ces éléments amènent le cabinet d'études IDC à envisager qu'il existera dans le monde un milliard d'employés utilisant ces possibilités mobiles d'ici 2011, et qu'à cette date, 75% des employés américains travailleront dans ces conditions.


Flexibilité et sécurité
Cet environnement a également la faveur des entreprises qui y voient la possibilité de répondre plus rapidement aux besoins industriels et de diminuer la taille des infrastructures ( locations de bureaux, de salles, etc ). IDC estime que les entreprises qui intègrent une composante mobile dans leurs projets de développement possède un avantage certain de flexibilité par rapport aux autres.

Mais cette évolution a un revers : les données sensibles quittent l'espace interne de l'entreprise pour circuler sur des réseaux divers, tandis que l'intranet doit être accessible aux travailleurs mobiles. Autant de portes ouvertes vers des fuites d'information ou des tentatives d'intrusion, sans compter la simple perte ou le vol des appareils mobiles. L'aspect sécurité doit donc être pris très au sérieux et préparé dès les premières phases de préparation d'un environnement mobile.

IDC rapporte enfin que les travailleurs mobiles représentaient 68% de la force de travail américaine en 2006, ce qui équivalait à la plus forte densité au monde. Mais le Japon, pour qui cette valeur était de 53% en 2006, va rattraper son retard et dépasser les Etats-Unis pour atteindre une valeur de 80% de sa force de travail d'ici la fin 2011.