A son tour, le cabinet d'études IDC confirme un ralentissement des ventes d'ordinateurs sur les marchés établis au troisième trimestre 2010. Dans son dernier rapport, les analystes évoquent un taux de croissance des ventes de 10,5% sur l'ensemble de la zone EMEA ( Europe Ouest et Est, Moyen-Orient, Afrique ) mais de seulement 0,5% sur un an dans la zone particulière de l'Europe occidentale.

C'est le recul des ventes de netbooks, de l'ordre de 25%, qui serait responsable de ce véritable coup d'arrêt alors que ces mêmes ventes ont aidé le marché à se maintenir au pire moment de la crise économique mondiale en 2009.

IDC note que le ralentissement du rythme de croissance des ventes de netbooks avait déjà commencé il y a quelques trimestres, mais que l'arrivée des tablettes média est en train de cannibaliser ce segment.

Malgré tout, les ordinateurs portables continuent de bien se vendre ( +10,1% sur un an ), même si le rythme s'est affaibli par rapport au trimestre précédent. Du côté professionnel, la tendance est également positive, même si certaines PME restent encore prudentes sur leurs décisions d'achat.


Hors Europe de l'Ouest, tout va bien

L'effet dopant des netbooks, fort utile en temps de crise, s'est donc maintenant estompé tandis que les tablettes commencent à avoir un impact sur les intentions d'achat d'ordinateurs portables, notamment pour le renouvellement des équipements.

Pour l'ensemble du marché EMEA, c'est l'Europe de l'Est qui affiche la plus forte croissance des ventes d'ordinateurs, avec une hausse de 43% et après une année 2009 particulièrement difficile pour cette zone géographique. De même, la croissance au Moyen-Orient reste à deux chiffres, affichant 12,4% d'amélioration sur un an. Le marché CEMA ( EMEA sans l'Europe de l'Ouest ) a ainsi globalement progressé de 29,4% sur un an.

Concernant les fabricants, c'est Acer qui domine les ventes dans la zone EMEA, suivi de HP et de Dell, qui affiche 12% de croissance grâce à la reprise du secteur professionnel. Derrière viennent Asus et Lenovo, qui profitent tous les deux d'une très solide croissance ( + 26,8% et + 61,1% )