IDéNum fait référence au projet d'identifiant numérique unique qui avait été présenté il y a trois ans par Nathalie Kosciusko-Morizet qui s'occupait à l'époque du développement de l'Économie numérique. Un projet qui semble aujourd'hui relancé sous la houlette de Fleur Pellerin.
À l'occasion du cinquième Forum international de la cybersécurité de Lille, la ministre en charge de l'Économie numérique a fait valoir l'intérêt d'IDéNum pour un " Internet de confiance " et la " protection des données personnelles. "
Toutefois, peu de détails ont été donnés et le mystère demeure quant à savoir ce qui sera conservé de l'ancien projet.
En 2010, IDéNum avait été présenté comme l'association d'un certificat avec un support physique ( clé USB, carte à puce, carte SIM d'un mobile ) et un code secret pour l'activation du support. De quoi permettre l'accès à des comptes en ligne, sites publics et privés se prévalant d'un label IDéNum.
Il s'agissait aussi de proposer une alternative à la collecte de données personnelles par des acteurs privés avec des visées commerciales. Pour autant, une solution qui n'aurait pas été gratuite pour l'internaute.
Autour de la société IDéNum, on retrouvera l'État, La Poste, Euro Information ( filiale informatique du groupe Crédit Mutuel / CIC ), le groupe Pages Jaunes et SFR.
