Arobase logo La société Basex spécialisée dans la recherche relative au domaine de l'économie de la connaissance, a pour coutume d'élire le produit ou la personne de l'année. A l'approche de 2008, Basex a décidé de déroger à la règle pour mettre en exergue le problème de l'année à venir.

Ce titre a été attribué à la surcharge d'information pour les interruptions générées pénalisant la productivité au sein d'une entreprise. Ainsi, selon Basex, la surcharge d'information serait responsable de 650 milliards de dollars de perte pour l'économie aux Etats-Unis, en diminuant l'efficacité des employés.


Messagerie électronique, IM et autres en éléments perturbateurs
Le phénomène n'est certes pas nouveau mais il ne cesse de prendre de l'ampleur à mesure que la part de la technologie augmente, avec l'exigence d'une société avide de " réponse instantanée ". Selon Jonathan B. Spira, analyste en chef chez Basex, trop d'information génère trop d'interruptions et donc de temps perdu. Citant en exemple la société Intel, Basex indique que l'impact de la surcharge d'information se mesure à hauteur de 8 heures de temps perdu par semaine.

Les alertes mails qui apparaissent sur le bureau, les discussions via messagerie instantanée à honorer même si elles ne sont pas indispensables, le tri opéré pour partir en quête de l'information réellement utile, sont autant d'éléments qui perturbent le travail d'un employé, et ce dernier d'avoir besoin de 10 à 20 fois plus de temps que le temps d'interruption réellement occasionné pour se reconcentrer et se remettre à sa tâche principale.

Pour mieux gérer la surcharge d'information (surtout en période de fêtes), Basex recommande certains réflexes de bon sens comme ne pas envoyer un mail pour immédiatement le faire suivre d'une conversation via IM ou téléphone, relire ses mails avant de les envoyer afin de s'assurer qu'ils sont bien compréhensibles, ne pas surcharger ses collègues avec du mail inutile contenant un seul mot comme merci, ou encore utiliser avec parcimonie la fonctionnalité Répondre à tous.