Le 18 octobre 2000, AMD avait déposé une première plainte auprès de la Commission européenne à l'encontre de son concurrent Intel. Une deuxième a suivi en novembre 2003 et c'est en mai 2004 que sur la base des allégations d'AMD, la Commission a ouvert une enquête pour finalement adresser une lettre de griefs à Intel à l'été 2007.
Dans sa missive, l'exécutif européen reprochait à Intel l'accord de rabais importants à un distributeur européen à la condition qu'il ne vende que des PC à base d'Intel, le paiement d'un fabricant OEM afin qu'il retarde le lancement d'une gamme de produits intégrant une puce AMD et enfin l'accord pendant une longue période de rabais à ce fabricant afin qu'il équipe ses ordinateurs portables avec des microprocesseurs Intel. Des accusations de pratiques anticoncurrentielles auxquelles Intel tarde à répondre en alignant les recours successifs.
Le dernier en date concernait une demande d'accès à des versions confidentielles de certains documents d'AMD. Demande refusée mardi par le Tribunal de première instance de l'UE. Une décision pour laquelle la Commission européenne a fait part de sa satisfaction, soulignant que son enquête peut suivre son cours. Pour la Commission, Intel n'a pas répondu en temps et en heure (avant le 17 octobre 2008), mais elle s'est refusée à préciser les conséquences de ce retard pour le fondeur américain.
La suite de cette affaire au long cours au prochain numéro...
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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