logo intel Le feuilleton opposant l'exécutif européen au numéro un mondial des microprocesseurs se poursuit avec  les dernières informations révélées par Reuters. La Commission européenne a ainsi refusé à Intel l'audition orale qu'il demandait afin de plaider sa cause dans l'affaire pour pratiques anticoncurrentielles initiée suite à une plainte déposée par AMD.

Avec près de quatre mois de retard, Intel a répondu le 5 février 2009 aux accusations formulées par la Commission mais cette dernière n'a pas jugé nécessaire une audition orale, ce qui devrait accélérer la suite des évènements à condition que les éléments de réponse fournis par Intel soient estimés satisfaisants.


AMD a eu le temps de mariner
Rappelons tout de même qu'AMD avait déposé une première plainte auprès de la Commission européenne le 18 octobre 2000. Une deuxième avait suivi en novembre 2003 et ce n'est finalement qu'en mai 2004 que la CE a ouvert une enquête.

Intel a reçu sa première lettre de griefs à l'été 2007, complétée en juillet 2008 avec des accusations portant sur un abus de position dominante, des rabais importants accordés à un distributeur européen afin d'évincer AMD, le paiement d'un fabricant OEM afin qu'il retarde le lancement d'une gamme de produits intégrant une puce AMD...

En janvier 2009, la Cour européenne avait rejeté l'appel d'Intel demandant plus de temps pour répondre à cette lettre avec une échéance dépassée et fixée au mois d'octobre 2008.