
La CE reproche en effet au premier fabricant mondial de semi-conducteurs et notamment de microprocesseurs (80% des ventes), d'avoir violé les réglementations antitrust sur le Vieux Continent et ainsi porté préjudice à son principal rival AMD. Plus précisément, la CE lui reproche des ristournes accordées aux constructeurs pour favoriser ses produits, le paiement de certains constructeurs afin qu'ils reportent ou annulent le lancement de gammes de produits à base de technologies AMD, et des ventes à perte lors d'appels d'offres effectués par des sociétés importantes sur le marché des serveurs.

Dans une affaire aussi complexe, avec cette demande d'audience, Intel gagne encore un peu de temps (plusieurs mois). A l'issue de cette audience, la Commission pourra décider de demander encore plus d'informations à Intel, de retirer les griefs ou d'imposer des amendes et sanctions. Le cas échéant, de plus amples informations concernant cette affaire seront rendues publiques.