La France veut se positionner dans l'Internet du futur et à cet effet la Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le Secrétaire d'État chargé de l'Industrie et de la Consommation et la Secrétaire d'État à l'Économie numérique viennent de lancer une consultation publique. L'objectif est de recueillir l'avis des universitaires, chercheurs, entreprises, société civile... concernés par cet Internet du futur souhaité " neutre, ouvert et intéropérable ". Des qualificatifs qui pourraient faire tiquer certains opposants à la loi Hadopi dont une partie imagine que cette législation donnera à terme naissance à un Internet crypté.

Le sujet est toutefois vaste et dans un questionnaire à remplir disponible sur ce site,  le gouvernement proposent six thématiques : Internet et technologies du cœur de réseau, Internet des réseaux d'accès dont mobiles et nomades, Internet des réseaux spontanés, Internet des objets, Internet des contenus, Internet des usages et des services.

Il est ainsi question du passage à l'IPv6, de l'amélioration des débits de l'accès sans fil à 100 Mbit/s puis 1 Gbit/s, du développement du FFTH/FTTO, de réseaux qui se créent et s'organisent automatiquement selon les technologies de transmission disponibles, de l'extension de l'Internet au monde physique via des capteurs et contrôleurs légers ( dans les voitures, dan la grande distribution... ), de la diffusion efficace du contenu Web dans sa pluralité, la création de nouveaux services et applications tenant compte des problèmes d'interopérabilité des API.