L'Internet actuel, basé sur le protocope ipv4 commence à dater. Il accuse surtout des limitations. Par exemple, le nombre d'adresse IP attribuables sur le web devrait arriver à saturation d'ici 2012. En terme de sécurité aussi, l'IPv4 n'est plus apte à faire face aux menaces actuelles sur le réseau. Nous devrions logiquement passer à l'IPv6, un nouveau protocole actuellement à l'étude, plus performant et capable de rendre de nombreux nouveaux services.


Travail d'équipes internationales
Ipv6 Ces performances viennent d'ailleurs d'être démontrées en terme de vitesse et de capacité de transmission par une équipe internationale orchestrée par le Professeur Kei Hiraki de l'université de Tokyo. Un nouveau record vient d'être franchit par ce qu'on appelle le programme "Internet 2 Landspeed Records" (I2-LSR) qui regroupe pas moins de 200 acteurs, des entreprises, universités et agences réunies en Consortium pour le développement et la mise en oeuvre de cet IPv6.


Les vieux tuyaux poussés à leurs limites
Cette compétition pour la plus grosse bande passante dans une communication point à point vient d'aboutir à un nouveau record. On a mesuré ici le taux de transmission des données par la distance parcourue et en crête, ce sont tout d'abord 7,67 Gigabit par seconde (Gb/s) qui ont déboulé dans les tuyaux, puis le lendemain, un nouvel essai est parvenu à atteindre 9,08 Gb/s soit 272.400 Tb-m/s ! Ce record a été établit sur une distance totale de 30.000 kms.

IPv6, bien qu'en développement a démontré qu'il était capable d'au moins égaler l'IPv4. C'est sans doute l'ultime record obtenu sur une structure vieillissante des réseaux 10 Gb/s qui démontre ici ses limitations en transmission de flux. Voila en tout cas qui laisse entrevoir d'autres possibilités futures pour les réseaux de demain.