ITU logo L' ITU ( International Telecommunication Union ) a mis en place un nouveau groupe de travail, à la demande des industriels, pour évaluer les mesures à prendre en vue limiter l'impact des TIC ( Technologies de l'Information et de la Communication ) sur le changement du climat.

Il devra notamment chercher des moyens pour réduire les émissions produites par les TIC, moyens qui pourront éventuellement être mis en place dans d'autres secteurs comme l'énergie, les transports ou la construction.

Depuis l'adoption du protocole de Kyoto en 1997, le nombre d'utilisateurs des TIC a triplé dans le monde et ce secteur représenterait 2 à 3% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre. Mais les TIC peuvent aussi contribuer à réduire sensiblement le volume global des émissions, de 15 à 40% selon les estimations.


Les TIC, entre effets négatifs et positifs sur l'environnement

L'une des missions du groupe de travail sera de préciser ce pourcentage et les mesures permettant de l'atteindre, selon une demande faite à l 'ITU par le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon et des acteurs industriels.

" Le secteur des technologies de l'information et des communications a beaucoup à apporter pour un monde plus respectueux de l'environnement. Mais il doit aussi appliquer les standards internationaux pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ", a indiqué Ban Ki-Moon.

Pour Hamadoun I. Touré, secrétaire général de l' ITU, " l'évolution du climat est un problème très actuel et le rôle que l'ITU est en train de jouer dans la recherche de solutions a été reconnu par le secrétaire général des Nations Unies. Certes, les TIC participent au réchauffement global, mais, plus important  encore, elles peuvent être la clé pour en surveiller et réduire les effets. "

Le groupe de travail est ouvert à toute société, institut de recherche ou organisation souhaitant y contribuer et une première réunion de concertation aura lieu début septembre. L' ITU compte montrer l'exemple en développant au maximum les outils de collaboration à distance et en combinant ses réunions avec d'autres événements en vue de réduire ses propres émissions.