F-Secure tire ainsi la sonnette d'alarme et dans son rapport 2007 sur la sécurité, indique que le nombre total de codes malicieux a doublé en une année pour arriver à un demi million. Plus que jamais, les cybercriminels sont sur le qui-vive.
Pas de réelle nouveauté sur le front de la menace malware
Pourtant, ces derniers ne se sont pas réellement creusés la tête, préférant s'inspirer de l'existant pour tenter de mieux parvenir à leurs fins. F-Secure n'a ainsi pas observé de virus utilisant de véritable nouvelle technologie et ce sont les malwares déjà bien connus qui ont été améliorés et adaptés afin d'accroître leur efficacité, souvent à l'aide d'outils de développement " prêt à l'emploi ".
Si innovation il y a, elle est plus à chercher du côté des techniques utilisées pour favoriser la propagation de ces sales bestioles, et l'ingénierie sociale consistant à tirer parti de la parfois trop grande crédulité des utilisateurs, de devenir presque un art, par ailleurs très prisé dans le cadre d'attaques de type phishing bancaire. Une tendance confirmée par d'autres éditeurs à l'instar de l'américain Symantec.
F-Secure note également un accroissement des failles de sécurité pour les produits Apple mais son rapport tend à prouver que le temps du pirate informatique plus attiré par une certaine renommée que par l'appât du gain semble définitivement révolu.
Pour 2008, F-Secure ne se veut guère plus optimiste (fond de commerce oblige ?) en prédisant une augmentation du volume de codes malicieux, et de conclure : " Les cybercriminels ont créé avec succès un écosystème souterrain complet qui leur permet de vendre et d'acheter à la fois des outils de développement pour les virus, leurs compétences, leurs capacités techniques et leurs ressources de manière toujours plus efficaces. Dans le même temps, les possibilités des forces de l'ordre restent limitée sur le réseau mondial. Le challenge de l’année 2008 sera l’endurance. "
