gary-mckinnon-pirate-hacker La Cour suprême du Royaume-Uni a récemment statué que la cas de Gary McKinnon n'était pas d'une importance publique générale, et ainsi de refuser sa demande d'appel contre son extradition vers les États-Unis où il devra répondre de ses délits informatiques. Le Britannique disposait alors de 14 jours pour éventuellement solliciter la Cour Européenne des Droits de l'Homme à Strasbourg. Ce délai n'est plus considéré comme en cours car le gouvernement britannique a décidé de retarder l'extradition afin de mieux évaluer la santé mentale de Gary McKinnon.

Le département de l'Intérieur ( Home Office ) a finalement décidé d'examiner de nouvelles preuves après s'y être longuement opposé. L'avocate de Gary McKinnon à qui on a diagnostiqué un syndrome d'Asperger, espère que le Secrétaire de l'Intérieur fera preuve de " compassion à l'égard de quelqu'un qui est extrêmement vulnérable ". " Nous espérons qu'il va mettre un terme au processus d'extradition, et bien sûr il y a toujours la possibilité de le poursuivre en justice ( ndlr : Gary McKinnon ) au Royaume-Uni ".


L'affaire McKinnon
Aujourd'hui âgé de 43 ans, Gary McKinnon est accusé de s'être introduit dans les réseaux informatiques de la NASA et du Pentagone. Il a avoué cette intrusion mais a par contre toujours réfuté les dégâts a priori occasionnés pour les 97 ordinateurs visités et l'effacement de fichiers sensibles.

Selon le gouvernement US, des systèmes militaires ont été inopérants peu de temps après les attaques du 11 septembre 2001. Des dommages évalués à près de 800 000 dollars, alors que Gary McKinnon a soutenu avoir agi depuis un ordinateur personnel avec comme objet de curiosité l'existence de technologies extra-terrestres. S'il est extradé vers les USA, il encourt une peine de prison de 70 ans dans un quartier de haute sécurité.

Source : BBC News