gary mckinnon pirate hacker Considéré par Washington comme l'auteur de la plus importante attaque informatique de tous les temps perpétrée à l'encontre de sites militaires, Gary McKinnon dit Solo devra répondre de ses actes  sur la terre de ses exploits.

Ce ressortissant de sa très gracieuse majesté vient en effet de perdre en appel devant la chambre des Lords et n'échappe ainsi pas à son extradition redoutée vers les Etats-Unis où la justice de l'oncle Sam l'attend de pied ferme, et lui réserve en cas de culpabilité avérée une possible peine d'emprisonnement de 70 ans pour un homme qui en a aujourd'hui 42.

Administrateur système de formation, McKinnon est accusé de s'être introduit entre 2001 et 2002, depuis son domicile, dans 97 ordinateurs du gouvernement des Etats-Unis : le Pentagone, l'US Navy, l'US Army et la NASA. Il aurait ainsi occasionné des dégâts chiffrés à plus de 700 000 dollars, en effaçant des données nécessaires au bon fonctionnement de systèmes militaires, volant près de 1 000 mots de passe. L'homme assez fantasque qui n'a jamais caché son penchant pour les substances parfois illicites, s'est toujours défendu d'avoir agi avec une facilité déconcertante pour prouver l'existence d'ovnis.

Reste que McKinnon se serait rendu coupable de ces actes dans une période où il ne valait mieux pas, peu après les attentats terroristes du 11 septembre 2001 aux USA. Comme le rapporte l'AFP, il a par ailleurs reconnu être l'auteur d'un message laissé sur un ordinateur de l'armée US : " La politique étrangère américaine s'apparente en ce moment à du terrorisme appuyé par le gouvernement. Ce n'est pas une erreur qu'il y ait eu une énorme défaillance sécuritaire le 11 septembre l'an dernier. Je suis Solo. Je continuerai à semer le désordre aux plus hauts niveaux ". Etrange déclaration tout de même de la part d'un homme en quête de preuves sur l'existence d'ovnis.