L'affaire portait sur deux brevets utilisés pour l'encodage et le décodage de fichiers audio dans Windows Media Player. Alcatel-Lucent en réclamait la paternité mais n'a donc pas eu gain de cause. Du côté de Microsoft, on affirmait cependant avoir acquis une licence de 16 millions de dollars auprès de la firme allemande Fraunhofer-Gesellschaft afin de pouvoir utiliser la technologie MP3.
Brewster a estimé que la firme de Redmond n'avait pas enfreint de brevets appartenant à Alcatel-Lucent, un verdict basé " sur de faux arguments " qui soutiennent au final ses accusations, estime la firme. C'est le groupe Lucent qui était à l'origine de cette affaire dont le dénouement évitera finalement à toutes les compagnies utilisant le MP3 - Apple et Sony l'utilisent par exemple pour leurs baladeurs - de devoir lui payer des royalties. Rappelons que le MP3 fût développé dans les années 90 par des techniciens de Fraunhofer et Bell Labs qui firent ensuite partie de Lucent.
Si Fraunhofer venait à rejoindre Alcatel-Lucent dans cette affaire - ce qui est très peu probable, un nouveau procès pourrait avoir lieu avec de nouveaux juges et un nouveau verdict.
