Après les États-Unis (Redmond) en 2014 et la Belgique (Bruxelles) en 2015 pour couvrir l'Amérique du Nord et l'Europe (ainsi que le Moyen-Orient et l'Afrique), Microsoft va ouvrir cet automne son troisième Centre de Transparence. Pour l'Asie, il sera installé dans la ville de Pékin en Chine.

Ces centres de transparence font partie des engagements pris par Microsoft à la fin de l'année 2013 qui avait été marquée par les premières révélations d'Edward Snowden. La firme de Redmond avait indiqué une plus grande transparence pour le code source de ses produits logiciels.

Dans un Centre de Transparence, des clients gouvernementaux peuvent examiner du code dans le but de s'assurer par exemple qu'il ne contient par de portes dérobées. Il donne par ailleurs également accès à des informations sur des menaces de cybersécurité et sur des vulnérabilités.

Si l'on se réfère au dernier document en date sur le programme de sécurité de Microsoft pour les gouvernements (PDF), l'inspection du code concerne des produits tels que Windows (8.1, 7 et Vista), Windows Server (2102 R2, 2012, 2008 R2 et 2008), Windows Embedded CE (6.0, 5.0 et 4.0), Office (2013, 2010 et 2007), Lync 2013 et SharePoint 2010.

Microsoft avait cependant précisé l'année dernière que le code source d'autres produits - comme par exemple Windows 10 - pourra être examiné en fonction de besoins spécifiques. Des outils d'analyse sont exécutés dans un environnement contrôlé et sécurisé.

Microsoft-Centre-Transparence-Bruxelles

L'ouverture d'un Centre de Transparence en Chine devrait permettre à Microsoft d'améliorer ses relations avec l'Empire du Milieu. À voir si cela y favorisera le déploiement de ses solutions.