Logo Microsoft Pro Typiquement, la fraude au clic intervient lorsqu'un programme informatique imite le comportement d'un internaute sur un site légitime et clique sur une publicité en ligne afin d'engranger des revenus auprès des annonceurs ( pour chaque clic ). Il peut arriver que cette besogne soit confiée à plusieurs personnes spécialement engagées à cet effet.

Selon Microsoft, une fraude au clic plus sophistiquée a fait son apparition. La firme de Redmond, qui propose la plateforme adCenter aux annonceurs, parle de blanchiment du clic afin de passer outre les systèmes de détection en dissimulant l'origine des clics frauduleux.

" Par différents moyens, dont des malwares, les fraudeurs sont capables de leurrer les internautes pour les amener à visiter des sites Web ( des sites parking ) où ils cliquent sans le savoir sur des publicités. L'origine de ces clics non valides peut être dissimulée via des scripts et autres méthodes pour altérer l'information qui est envoyée à la plateforme publicitaire "

, explique Microsoft qui a porté plainte aux USA à l'encontre de deux sociétés dont RedOrbit qui édite un site scientifique.

Des clics provenant de sites parqués ont été redirigés vers le compte adCenter de RedOrbit. Pendant une courte période allant de janvier à février 2009, le nombre de clics quotidiens pour RedOrbit est  notamment passé de 75 à plus de 10 000 en moyenne avec un pic à près de 80 000.

En médiatisant cette initiative juridique, Microsoft espère et ne cache pas vouloir s'attirer la confiance des annonceurs, histoire de leur assurer qu'ils ne paient pas pour des clics frauduleux.