Avec l'idée de faire la promotion de Bing, Microsoft a la dent particulièrement dure à l'encontre de Google. Une concurrence qui vire à l'antipathie mais de là à demander de ne plus apparaître sur le moteur le plus utilisé au monde.

En vertu de la loi américaine contre les violations de droits d'auteur ( Digital Millennium Copyright Act ; DMCA ), la société LeakID a demandé pour le compte de Microsoft le retrait de l'index de Google de six adresses appartenant à... Microsoft.

Une erreur pour une soi-disant violation de copyright en relation avec des produits Office avec par exemple le store de Microsoft, une présentation d'Office 2003, une description du SP1 d'Office 2012. Il semble ainsi que la demande de retrait ubuesque repérée par TorrentFreak se soit malencontreusement glissée parmi la centaine de millions de notifications depuis le début de l'année.

DMCA-Google-Microsoft-erreur

Un telle curiosité n'est pas la première du genre. Selon une réaction d'un porte-parole de Microsoft publiée par Forbes, la firme de Redmond ne remet pas en cause l'efficacité des requêtes DMCA.

Il explique que le formulaire en ligne de Google nécessite une identification pour le contenu protégé qui est piraté et pour l'adresse du site en infraction. D'après lui, un vendeur a correctement répertorié les six URLs de Microsoft en tant que source du contenu protégé mais les a copiées et collées par inadvertance dans le champ pour identifier les URLs de l'infraction.

Dans le cas présent et quelque part heureusement pour Microsft, Google n'a pas été dupe de l'erreur manifeste et les pages faussement incriminées n'ont pas été retirées des résultats de recherche. Sans vérification, Google aurait pu punir Microsoft.