L'Agence nationale des fréquences (ANFR) annonce le lancement à Annecy d'une expérimentation de petites antennes de réseaux mobiles à faible puissance. À l'issue de l'expérimentation qui durera un mois, il s'agira notamment d'évaluer l'apport de ces petites antennes pour l'amélioration de la couverture 4G et des débits.

Le test se déroule sur le réseau de l'opérateur Orange et met à contribution cinq petites antennes logées dans des abribus et du mobilier urbain pour l'information de JCDecaux, près du Lac d'Annecy. Le groupe français avait déjà noué divers partenariats pour le déploiement de small cells 4G LTE intégrées au mobilier urbain, dont aux États-Unis.

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L'AFNR indique que les petites antennes ont une " portée qui varie de quelques dizaines de mètres à quelques centaines de mètres ". Elles sont déployées en complément des antennes usuelles dites macro et à la portée supérieure.

Ce type de déploiement avec des petites antennes annonce probablement par avance les architectures qui seront utilisées pour la 5G. D'autres expérimentations auront lieu au 1er semestre sur les réseaux de Bouygues Telecom et SFR, et ce dans d'autres villes.

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De quoi nourrir quelques inquiétudes pour les électro-sensibles ? À plusieurs reprises, l'ANFR insiste sur le fait que les antennes sont petites et de très faible puissance. Elles partent en outre vers le haut.

" Il n'existe aucune preuve scientifique d'un danger pour la santé lorsque l'exposition aux ondes radio est inférieure aux seuils recommandés par l'OMS (ndlr : Organisation mondiale de la santé). [...] Les seuils recommandés par l'OMS sont les seuils réglementaires en vigueur en France. Ces seuils protègent la santé du public de l'exposition à l'ensemble des ondes radio. Ils sont indépendants de la technologie utilisée "

, écrit l'ANFR.