Myspace png Cette proposition fait suite à celle de 5 milliards de dollars présentée le 1er mai dernier par l'actionnaire principal de la News Corp, Rupert Murdoch pour la totalité du groupe. C’est donc en quelque sorte un pied de nez de la part du fondateur de MySpace puisque celui-ci promet le même prix que R.Murdoch, à savoir 60 dollars par action.

Rappelons pour la petite histoire que Brad Greenspan qui s’opposait à la reprise proposée de MySpace, avait tenté de racheter lui-même le site en 2005 sans succès. La plainte qu’il a ensuite déposée contre la vente du site à la News Corp (pour 580 millions de dollars) en contestant le prix d’achat qui d’après lui sous évaluait le groupe, a été rejetée l’année dernière par le tribunal de Los Angeles.

Brad Greenspan, actuellement à la tête d’un consortium baptisé Journal Investment Group a précisé dans le communiqué qu’il souhaite " prendre une part minoritaire dans Dow Jones ", il a également souligné après avoir remis mardi soir une lettre contenant sa proposition au conseil d’administration de Dow Jones et que cette offre " représente une grande opportunité pour préserver l’indépendance et l’intégrité de Dow Jones tout en bénéficiant aux actionnaires ". En effet, la famille Bancroft avait précédemment demandé à Rupert Murdoch des garanties concernant l’indépendance éditoriale du Wall Street Journal. Ce dernier les avait refusées les estimant exagérées.

D’autre part, le consortium souhaiterait acheter des actions ordinaires à hauteur de 250 millions de dollars auprès de Dow Jones afin de fournir des financements qui serviraient au développement du groupe dans les medias comme le proposait précédemment Rupert Murdoch. " Deux sièges seraient ajoutés au conseil d’administration de Dow Jones pour faire entrer des membres choisis par le consortium et experts dans les médias Internet, numériques et télévisions " précise le communiqué.

Enfin, la semaine dernière certaines presses ont annoncé également que le groupe Pearson propriétaire du quotidien britannique Financial Time songerait à une contre offre sur Dow Jones en s’alliant à la General Electric.