L'information avait fuité le mois dernier. Elle est désormais confirmée de manière officielle par Microsoft. Avec Windows Server 2016, il y aura une édition Nano Server que la firme de Redmond destine aux applications modernes et au Cloud.
Nano Server sera du Windows Server ultraléger. Avec les builds actuelles, Microsoft évoque une empreinte disque 93 % plus compacte qu'avec une installation complète de Windows Server, et ajoute que Nano Server nécessitera moins de correctifs critiques (92 % en moins) et moins de redémarrages (80 % en moins).
La recette pour réduire l'empreinte mémoire et disque tient notamment à la suppression de la pile pour l'interface graphique utilisateur, celle du support du 32 bits ou encore du support Remote Desktop. Toute la gestion est opérée à distance et s'appuie sur WMI et PowerShell.
Pour Nano Server, Microsoft évoque deux scénarios : la prise en charge de plusieurs langages de programmation et environnements d'exécution (C#, Java, Node.js, Python…) fonctionnant dans des conteneurs, machines virtuelles ou sur des serveurs physiques, et la prise en charge de l'infrastructure Cloud de Microsoft comme avec l'hébergement de machines virtuelles Hyper-V.