Christian Estrosi, le maire de Nice, a inauguré ce lundi 8 mars un centre de supervision urbain comprenant trois salles nommées les yeux, les oreilles et le cerveau.

La première correspond à celle où sont centralisés les enregistrements de 282 caméras déjà installées dans la ville et où le seront ceux des 342 caméras supplémentaires devant être installées d'ici la fin de l'année, tandis que les deux autres salles sont celle où sont reçus les appels du grand public et celle où sont prises les décisions d'intervenir ou pas.

Financé par la ville de Nice, la Communauté urbaine, le Conseil général et l'État, le projet a coûté la bagatelle de 7,6 millions d'euros.


Big Brother à Nice ?
Fin 2010, Nice deviendra la ville la mieux équipée en matière de surveillance vidéo avec une caméra pour 600 habitants contre une caméra pour 2 000 à Paris. De quoi susciter quelques interrogations et inquiétudes quant aux possibles dérives.

Mais Christian Estrosi a insisté sur le fait qu'il ne s'agit pas de transformer Nice en " ville policière "  et de  " fliquer " les citoyens, mais plutôt de lutter contre la délinquance de proximité et d'accentuer sa baisse ( - 5 % en 2009 et déjà -7 % depuis début 2010 selon les chiffres officiels ) : " Je garantis la liberté des honnêtes gens et je menace celle des voyous. "

Avec le dispositif, il est également prévu de relever les infractions à la sécurité routière et les plaques d'immatriculation des véhicules en cause.

Source : AFP