Satoru Iwata (1) Aujourd'hui, rappeler cette anecdote peut faire sourire, mais il est bon de savoir qu'avant même que la DS ne sorte, Nintendo n'avait aucune idée du retentissement que sa future console portable allait avoir dans le monde. Pire, le géant nippon pensait que si la DS arrivait à convaincre environ 10% du public visé, le pari serait remporté. L'avenir aura montré à la firme de Kyôto qu'un brin supplémentaire d'optimisme ne lui aurait pas fait de mal.

En ce qui concerne la prochaine Nintendo 3DS, et c'est le patron de la société, Satoru Iwata, qui le dit, elle suscite un important intérêt chez les éditeurs, contrairement à la DS avant sa commercialisation :

"Je voyage souvent à l'étranger, j'ai donc beaucoup d'opportunités de demander aux gens dans nos filiales ce que nos éditeurs software étrangers pensent de la Nintendo 3DS, et je sais qu'ils ressentent un intérêt beaucoup plus fort pour elle que lorsque la Nintendo DS était sur le point de sortir. C'est le moins que l'on puisse dire, nos éditeurs étrangers n'adoptent pas du tout une approche passive envers la Nintendo 3DS. En fait, c'est sécurisant pour vous de penser qu'ils ont été assez proactifs pour réfléchir à ce nouvel hardware depuis le début "

Même Hollywood commence à s'intéresser à cette machine, c'est dire l'importance qu'elle risque d'avoir sur le marché. Mais au-delà de sa technologie qui ne semble pas à la traîne cette fois-ci, c'est aussi (et surtout ?) le succès de la DS qui donne envie d'être confiant en la 3DS. Malgré son prix annoncé de 25 000 yens (soit 220€) qui n'incitera pas à la prêter à son voisin.