La lutte contre le piratage est un élément majeur actuellement dans le domaine vidéoludique. Tandis que de nouvelles puces sortent régulièrement, force est de constater que les constructeurs de consoles rencontrent des difficultés à contenir ce genre de fuite.

Nintendo vient de diffuser un communiqué officiel destiné à informer et à sensibiliser ses consommateurs devant un marché du piratage qui prend une envergure bien prononcée.


Un combat perdu d'avance '
Alors que les puces destinées à la Wii commencent à pulluler sur le marché (trois modèles à l'heure actuelle), on constate également que le prix est très bon marché (venant de Taiwan) et certains modèles sont aisés à installer (Wiikey).

Nintendo indiqua dans son communiqué que "L'utilisation de puces modifiées rend la garantie du fabricant nulle. Qui plus est, l'installation d'une puce modifiée peut endommager le fonctionnement d'une console Nintendo et, dans certains cas, la rendre impossible à réparer. Les puces modifiées sont considérées illégales dans certains pays, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni et Hong Kong. La plupart des pays européens ont également déjà adopté des lois interdisant le contournement de mesures technologiques sur la base de la protection du copyright. Les personnes surprises à installer ou à vendre des puces modifiées s'exposent à des poursuites judiciaires."

Le message est donc passé, mais Nintendo n'en reste pas là puisque les prochaines séries de Wii devraient comporter une configuration différente au niveau de ses circuits, ce qui rendrait la pose de puces actuelles très délicate. Etant donné que les fabricants de modchips sont légion, le combat n'est pas près de se terminer...