Logo nokia 9000 personnes ont été interrogées entre juillet et septembre 2007 par The Future Laboratory pour le compte de Nokia afin de dégager les grandes tendances des comportements et styles de vie numériques pour les prochaines années.

L'étude a dégagé un élément clé qui a été baptisé "divertissement circulaire" et qui représente tout le matériel créé, édité et partagé entre cercles d'amis et ne provenant plus des médias traditionnels. Cette définition, qui englobe le quart des divertissements consommés d'ici cinq ans.

" Les tendances que nous observons nous montrent que les gens auront un véritable désir non seulement de créer leur propre contenu, mais également de le remixer, de le manipuler et de le distribuer au sein de leurs groupes d'amis - une forme de multimédia social collaboratif ", explique Mark Selby, vice-président de la division Multimédia de Nokia.


Les consommateurs génèrent leurs propres divertissements
Cette vision est l'un des axes exprimés par Nokia lors de sa conférence de presse dévoilant la plate-forme de services Ovi que le fabricant tente de proposer aux opérateurs avec plus ou moins de succès. L'aspect communautaire, déjà très présent sur l'Internet, est en cours d'adaptation sur le Web Mobile, avec les mêmes services mais adaptés aux limitations d'un téléphone portables ( petit écran, clavier numérique, etc ).

Le téléphone offre toutefois l'avantage d'être en liaison avec le reste de son cercle d'amis à tout moment et de pouvoir créer du contenu à partir de l'environnement immédiat. Le divertissement circulaire représentera une étape supplémentaire de cette tendance en permettant par exemple à un premier utilisateur de créer une séquence vidéo, à un deuxième d'y ajouter une bande-son, tandis qu'un troisième y ajoutera des photos, etc. Au final, un contenu polymorphe sur un même thème circulera au sein du cercle et participera aux divertissements de groupe.

Pour Tom Savigar, directeur des tendances de The Future Directory, " les consommateurs demandent de plus en plus à leurs divertissements d'être captivants, engageants et collaboratifs. " Et pour y parvenir, les contenus ne doivent plus être passifs, comme ils le sont généralement avec les médias traditionnels, mais interactifs et sans contrainte.