Logo orange Vous les connaissez probablement ces fameuses options gratuites qui ne sont plus gratuites au bout de plusieurs mois. Dans le but de vous faire découvrir des services, qui ne sont pas les moins chers bien souvent, les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d'accès à Internet vous les offrent d'office durant quelques mois, avant de vous les facturer au prix normal. Si le client oublie de les annuler, c'est tout de suite la facture mensuelle qui gonfle. D'un point de vue législatif, tant qu'elles sont clairement indiquées dans le contrat signé par l'abonné, ces options n'ont rien d'illégal, comme l'indique un vendeur Orange cité par Le Figaro : " C'est un peu de la vente forcée. Les clients s'en plaignent. Nous avons fait remonter l'information, mais c'est légal puisque c'est inscrit clairement dans le contrat ".


Orange annonce pourtant avoir décidé de les faire disparaître

Selon Julien Dourgnon, directeur des études de l'association de consommateurs UFC-Que Choisir cité par Le Figaro : " C'est légal si le consommateur est bien informé. Mais, c'est manifestement tangent. Si l'on s'en tient au bon sens, c'est une pratique déloyale, car cela biaise le consentement du consommateur et l'oblige à faire un acte de refus. "

Selon Gaëlle Patteta, directrice juridique d'UFC, également citée par Le Figaro, qui évoque la souscription lors d'un contrat écrit et lors d'un appel téléphonique : " Si dans la première hypothèse, il est difficile de contester juridiquement, en revanche dans le second cas c'est possible, car les options proposées ne font l'objet d'aucun écrit. On peut invoquer la vente forcée ou le démarchage illicite. "

Orange, conscient des mécontentements engendrés, cité par le quotidien Le Point, annonce la fin prochaine de cette pratique : " Nous avons eu trop d'insatisfaction des clients. Des mécontentements qui coûtent cher en termes de service après-vente et de fidélisation. Certains y ont vu une raison pour ne pas renouveler leur abonnement. Nous y mettrons donc un terme durant le mois d'octobre. "
Source : LeFigaro