Lorsque le fondateur de Wikipédia écrit sur son compte Twitter que l'encyclopédie libre n'est que mensonges... il ne faut pas croire à un terrible aveu mais tout de suite penser à un piratage. Sans surprise, il est encore l'œuvre du groupe OurMine.

La plaisanterie peut prêter à sourire mais moins qu'un autre tweet qui a annoncé le décès de Jimmy Wales. L'intéressé a rapidement retrouvé le contrôle de son compte pour rassurer tout le monde et dire que tout va bien pour lui.

OurMine-Jimmy-Wales

C'est une nouvelle fois la démonstration de l'utilité de l'authentification à deux facteurs grâce à laquelle le détournement du compte de Jimmy Wales n'aurait pas été possible. Pour OurMine, c'est un énième coup médiatique et un tableau de chasse qui s'agrandit encore un peu plus.

Parmi les personnalités dont les médias sociaux ont été les victimes de OurMine, le patron de Facebook Mark Zuckerberg, le patron de Google Sundar Pichai et le patron de Twitter Jack Dorsey. En pleine effervescence Pokémon Go, le patron de Niantic John Hanke a aussi reçu la visite du groupe.

OurMine dit vouloir tester la sécurité de ses victimes et montrer par la même occasion que " personne n'est en sécurité ". Leurs actions ont également pour but de faire la promotion d'audits de sécurité payants. Une méthode pour le moins étrange et contestable qui a débuté depuis fin juin. Cela étant, le groupe ne semble pas user de techniques de hacking avancées dans ses détournements.