Les tensions entre les opérateurs mobiles et la Mairie de Paris autour de l'implantation des antennes-relais dans la capitale appartiendront peut-être bientôt au passé. Cela fait des mois que la situation est bloquée, la Mairie voulant instituer de nouvelles limitations sur les installations d'antennes-relais, notamment en matière de puissance d'émission.

Cela avait conduit à l'étrange situation de remettre en cause le déploiement de la 4G LTE sur Paris, permettant à d'autres villes, comme Marseille ou Lyon, de se mettre en avant. En se mettant d'accord sur un nouveau projet de charte de la téléphonie mobile ce 18 septembre, qui doit encore être accepté par un vote du conseil de Paris, des concessions ont été faites sur les puissances d'émission.

Deux niveaux maximum ont été entérinés, 5 Volts /mètre ( 3G )  ou 7 Volts / mètre ( 4G ), à proximité des lieux d'habitation et de travail, avec l'abandon de la méthode de calcul d'exposition de la précédente charte pour adopter celui de l'Agence nationale des fréquences ( ANFR ).

En contrepartie de cet effort de limitation de la puissance d'émission ( qui reste loin des 0,6 volt / mètre un temps préconisés ), la Mairie de Paris s'engage à mener une " concertation renforcée chaque fois que nécessaire " pour aider à l'implantation des antennes-relais.

Un bilan de déploiement de la 4G et de l'exposition aux radiofréquences qu'elle génère sera réalisé annuellement, avec possibilité de réviser le seuil maximum si besoin. Ces nouvelles bases devraient permettre de déverrouiller la question de l'accès LTE sur la capitale en prévision des lancements commerciaux prévus en 2013.