Le mouvement Anonymous doit une partie de sa notoriété lorsque fin 2010 il a lancé une série d'attaques par déni de service distribué à l'encontre des sites PayPal, Mastercard ou encore Visa.

Dans le cadre d'une opération au nom de code Payback, il s'agissait notamment d'apporter un soutien à WikiLeaks, alors que les moyens financiers du site spécialisé dans la fuite de documents confidentiels étaient mis à mal par des mesures de blocage des services précités.

Au préalable, l'opération Payback avait eu pour but de soutenir les cofondateurs de The Pirate Bay après leur procès perdu en appel en Suède. L'industrie du disque - des sites comme celui de la British Phonographic Industry - avait ainsi essuyé des attaques informatiques.

Devant la justice britannique, trois individus âgés de 18, 24 et 27 ans ont plaidé coupable. Accusé d'avoir participé aux attaques contre PayPal et autres, un étudiant de 22 ans a démenti les faits qui lui sont reprochés.

Selon PayPal, l'attaque organisée par les hacktivistes lui a coûté 3,5 millions de livres, soit près de 4,3 millions d'euros. Une somme colossale que PayPal explique en partie par un manque à gagner et les coûts engendrés pour mettre à niveau les systèmes informatiques et se prémunir à l'avenir conte des attaques similaires.

Lorsque les cyberattaques ont eu lieu, des Anonymous ont rapidement indiqué que seuls les sites Web de Paypal et autres avaient été attaqués, pas les services de paiement eux-mêmes.

Source : BBC