Depuis plusieurs années, les biologistes sont capables de placer des cellules de peau humaine en culture pour réaliser des greffes de peau à destination de personnes souffrant de brûlures ou victimes d'un accident.

bio imprimante 3D  En combinant les connaissances actuelles dans le domaine avec une technologie qui révolutionne déjà bien des domaines, l'impression 3D, il sera possible d'aller bien au-delà de la question de la greffe de peau.

L'encre biologique pourrait prochainement permettre d'imprimer de la peau et des organes humains, qui, à défaut de trouver systématiquement une application dans le domaine de la greffe, pourraient également être directement utilisés pour réaliser divers tests et se substituer aux sujets animaux.

Tous les ans, ce sont des centaines de millions d'animaux de toute espèce qui sont utilisés dans les laboratoires pharmaceutiques et cosmétiques pour réaliser des tests de vaccins, molécules, maquillages... Autant de vies animales destinées à souffrir ou à mourir pour le confort de l'homme.

En disposant de la capacité à imprimer des tissus humains, nous pourrions non seulement éliminer le recours au test sur les animaux, mais également mieux appréhender les réactions des produits sur l'homme. Car si les animaux des tests sont choisis pour leur constitution ou réaction proche de celles de l'homme, la compatibilité n'est jamais parfaite.

Il deviendrait ainsi possible aux scientifiques de tester leurs médicaments sur le système humain sans mettre de vie en danger, d'en mesurer les effets vertueux ou secondaires tout en respectant les codes de l'éthique. Car contrairement au clonage complet d'un individu, l'impression 3D pourrait permettre de n'imprimer que la partie du corps profitant des effets d'un médicament dans le but de le tester.

Source : Dvice