Il n’y a pas si longtemps, Philips a dû changer totalement de stratégie pour refaire surface. Le géant néerlandais subissait en effet la forte concurrence des groupes asiatiques tels que LG et Samsung sur le marché de l’électronique grand public.

Ayant depuis abandonné le terme " Electronics " dans son nom et les activités d’électronique grand public telles que la télévision ( branche revendue en 2012 ) ou le divertissement ( branche cédée début 2013 ), Philips s’est ainsi recentré sur d’autres secteurs plus porteurs ou maîtrisés à l’image de l’éclairage LED pour les maisons ou les voitures ( il possède la plupart des brevets pour la technologie LED ), du matériel médical de pointe pour les hôpitaux ( opération sur un cœur grâce à une image holographique en 3D avec le concours d’une société israélienne, en octobre dernier ) et des produits bien-être pour le grand public ( friteuse qui fonctionne avec un minimum de graisse à l’heure où la nourriture saine devient une obsession ).

Logo Philips 

Bien que loin d’être simple, ce revirement a été payant, comme le soulignent les analystes, mais aussi les résultats publiés le 21 octobre dernier par Philips. Par rapport à celui du troisième trimestre 2012, le bénéfice du troisième trimestre 2013 est trois fois plus important et atteint les 282 millions d’euros. Pour Marc Schauten, spécialiste en économie de l'Université Erasme de Rotterdam, si le groupe néerlandais est performant aujourd’hui, c’est parce que ses dirigeants " ont décidé de se concentrer sur les secteurs où ils ont réellement un avantage compétitif ", mais aussi parce que " qu'ils sont à l'écoute de leurs clients et attentifs à la fiabilité de leurs produits ".

Source : AFP