La ville de Londres a récemment donné son accord pour équiper 10 pigeons de balises et de capteurs leur permettant d'envoyer en continu des informations relatives à la qualité de l'air.

Des boitiers électroniques situés dans des harnais dont est équipée cette patrouille d'un genre particulier permettront de couvrir une zone plus étendue que les différentes stations d'observation disséminées dans la ville.

  

En proposant des relevés en temps réel et en faisant coïncider la géolocalisation de chaque pigeon, les services sanitaires espèrent pouvoir mettre en évidence des foyers de pollution avec pour objectif d'y appliquer des mesures adaptées (création de zones piétonnes, enquête sur l'activité locale liée à la pollution...)

Chose étonnante, les Londoniens peuvent également profiter des informations : il suffit d'envoyer un tweet géolocalisé pour avoir un compte rendu succinct de la qualité de l'air environnant. L'expérience devrait permettre de sensibiliser les Londoniens sur la nécessité de veiller à la qualité de l'air, la pollution étant à l'origine de plus de 9400 morts prématurés par an.