La BSA | The Software Alliance défend les intérêts d'importants éditeurs de logiciels. Cette fédération compte parmi ses membres Adobe, Apple, Autodesk, Intel, Microsoft, Oracle, Parallels ou encore Symantec.

La BSA est partisane du signalement des cas de piratage de logiciels, que ce soit des entreprises ayant recours à des logiciels sans licence ou des revendeurs de copies illicites notamment en ligne. Son site propose ainsi un outil avec plusieurs types de signalement au choix :

  • Utilisateur final - Piraterie dans l'entreprise où vous avez travaillé, ou travaillez toujours
  • Distributeur - Entreprises qui vendent ou distribuent illégalement des logiciels
  • Internet - Sites internet ou particuliers qui vendent illégalement des logiciels

En 2013, les actions intentées en justice par la BSA sur la base de tels signalements ont coûté 1,325 million d'euros à des entreprises françaises. Par rapport à 2012, la douloureuse a augmenté de 30 %. Les entreprises qui ont versé les montants les plus élevés étaient situées à Paris, Lyon et Bordeaux.

Sans entrer dans les détails, la BSA indique que l'une d'elles à verser 371 000 € pour l'utilisation de logiciels illégaux. Une somme qui prend en compte les dommages-intérêts et les coûts liés à l'achat de licences logicielles pour une mise en conformité.

Les secteurs les plus concernés sont ceux de l'Ingénierie, puis l'Architecture et le Design, et le secteur du BTP et de la construction.

" Malgré nos actions de sensibilisation, l'utilisation de logiciels sans licence est encore trop répandue en France. Et si le taux de piratage mesuré tous les 2 ans par la BSA baisse de façon régulière ( 47 % de logiciels sans licence répertoriés en 2005 contre 37 % en 2011 ), le coût pour les entreprises de l'utilisation de logiciels non conformes connaît quant à lui une augmentation constante depuis 2009 avec +41 % "

, déclare François Rey, président du Comité France de la BSA.