Empreinte-digitale Au printemps 2015, l'OPM (Office for Personal Management) aux Etats-Unis avouait qu'une série d'intrusions dans ses bases de données avaient conduit à un accès aux données personnelles de millions d'agents fédéraux.

Outre les données de sécurité sociale de 21,5 millions de personnes, l'OPM avait indiqué que 4,5 millions d'empreintes digitales avaient été dérobées. Ce total vient d'être revu à la hausse après investigation et il apparaît maintenant que 5,6 millions d'empreintes digitales ont potentiellement pu être récupérées par des hackers.

Les autorités US soupçonnent la Chine d'être à l'origine de ces intrusions mais sans apporter de preuves pour le moment. Il n'y a pas non plus d'éléments probants pour affirmer que les données volées sont déjà exploitées à des fins frauduleuses.

Il reste que des millions d'empreintes d'agents fédéraux ont fuité et vont sans doute faire les délices de services de renseignement étrangers, ce qui va conduire à un sérieux problème de sécurisation et authentification pour les agents concernés, les empreintes digitales n'étant pas interchangeables comme des mots de passe qu'il suffirait de réinitialiser.

Parmi celles-ci, on trouve des empreintes relatives à du personnel des agences de renseignement US, du FBI, du DHS (Department of Homeland Security) et du Pentagone, ce qui va nécessiter des précautions supplémentaires pour éviter une exploitation des données dérobées immédiate mais aussi future.

On notera que l'information est diffusée au moment où le président chinois Xi Jinping est en visite officielle aux Etats-Unis sur fond d'intense lobbying par divers groupes industriels.

Source : Re/code