gary mckinnon pirate hacker Il est totalement effondré, c'est ce que rapporte BBC News après la terrible réponse de la Cour européenne des droits de l'Homme adressée à Gary McKinnon. Dans un ultime recours, le présumé pirate du Pentagone et de la NASA avait sollicité cette cour siégeant à Strasbourg avec le petit espoir  que " ses droits en tant qu'être humain ne soient pas violés ". Le temps de l'examen de cet appel, son extradition vers les USA pour être jugé a été suspendue jusqu'au 28 août. Nous sommes le 28 août et la nouvelle n'est donc pas bonne pour McKinnon qui dans les deux semaines qui viennent devrait rejoindre le pays de l'Oncle Sam.  La Cour européenne des droits de l'Homme a décidé de ne pas donner suite à son appel.

L'avocate de McKinnon n'hésite pas à y aller franchement dans le couplet larmoyant avec cette dernière chance qui vient d'échapper à son client. " Lui et sa famille sont désespérés ",  a-t-elle déclaré en demandant l'intervention de la secrétaire d'Etat au département de l'Intérieur. " Ils sont entièrement derrière lui. Il est terrifié à l'idée d'aller aux USA ", avant d'ajouter que le syndrome d'Asperger a récemment été diagnostiqué pour son client.


Ce qui est reproché à McKinnon
Il faut dire que McKinnon risque très gros avec une peine potentielle de prison de 70 ans si sa culpabilité est prouvée. Rappelons que McKinnon a déjà avoué son intrusion informatique non autorisée dans les réseaux informatiques de la NASA et du Pentagone. Il a par contre toujours réfuté des dégâts occasionnés pour les 97 ordinateurs piratés comme l'effacement de fichiers sensibles qui ont rendu inopérant des systèmes militaires peu de temps après les attaques du 11 septembre 2001 sur le sol américain. McKinnon craint d'être traité tel un terroriste par la justice alors qu'il a toujours clamé rechercher des preuves de l'existence de technologies extra-terrestres que dissimulerait le gouvernement US.

Son avocate n'en démord pas. Les infractions dont il est accusé ayant été perpétrées depuis son domicile londonien, l'affaire doit être traitée par les autorités britanniques. Mais après tous les recours intentés qui se sont soldés par un échec, l'extradition de McKinnon ne fait plus l'ombre d'un doute.