C'était le principal argument avancé par les défenseurs de Pokémon Go lors de sa sortie sur mobile : le titre avait le mérite de faire sortir les gens de chez eux, de les faire bouger et prendre l'air... Un constat qui s'est vérifié avec les mouvements de foule que l'on a connu un peu partout dans le monde, mais au final l'impact sur la santé aura été très limité.

Si certains utilisateurs ont fait des centaines de kilomètres pour chasser les Pokémons avec leur smartphone et affiché une perte de poids parfois importante, on reconnait que les plus sédentaires qui avaient été séduits par le concept s'étaient effectivement mis à bouger plus.

Pokemon Go bataclan

Malheureusement, l'effet de mode passant, Pokémon Go a rapidement perdu ses joueurs, d'autant que le manque de contenu s'est vite fait sentir. Le British Medical Journal publie ainsi une étude qui indique que les joueurs sont rapidement revenus aux jeux vidéos jouables depuis un canapé.

L'étude a porté sur plus de 1100 personnes âgées de 18 à 35 ans et a duré 6 semaines. La moitié des dresseurs seulement aura atteint le niveau 5 et marché 2 heures. La 1ere semaine, le nombre de pas a augmenté pour s'afficher à 955 de plus que d'habitude, soit 11 minutes d'activité physique par jour en plus.

Certes Pokémon Go a enregistré des records de téléchargement, mais il semble finalement que beaucoup de joueurs ont laissé tomber le titre très rapidement. Finalement, le plus intéressant pour les joueurs était surtout de bouger et de rencontrer d'autres personnes pour tisser des liens sociaux en dehors des réseaux virtuels.

Pokémon Go aura donc bien réussi à faire bouger les gens, mais pas suffisamment longtemps pour créer un véritable effet potentiellement remarquable sur la population.