Informatique Un défaut de fabrication, un prix trop élevé, un produit concurrent plus performant ou un retard dans la livraison au grand public, et c'est tout de suite un succès moins important que prévu pour un produit, voire même l'échec total. Nos confrères anglophones du site InfoWorld ont publié, il y a peu, le classement de ce qu'ils considèrent comme les 25 plus grands flops high-tech de l'histoire.

  • La sécurité en informatique : malgré tous les efforts consentis pour améliorer la sécurité des ordinateurs, rien n'y fait. Les menaces sont de plus en plus omniprésentes que ce soit sur les sites Internet, dans nos e-mails, sur les messageries instantanées, sur les réseaux d'échanges et il est de plus en plus facile de concevoir un virus avec les kits disponibles sur Internet.
  • Le système d'exploitation Windows Vista : s'il n'annonçait comme une véritable révolution dans la manière d'aborder l'outil informatique, il est vu par beaucoup d'usagers comme un simple rafraîchissement avec quelques effets 3D.
  • Les copies du baladeur iPod : en voulant imiter Apple, bon nombre de constructeurs ont lancé des produits de second choix avec des interfaces utilisateur bien moins conçues.
  • Le bureau sans papier : beaucoup d'entreprises avaient imaginé pouvoir se passer du bon vieux papier avec la numérisation des données, mais ce n'est pas le cas. La vérité est que ces documents sont beaucoup plus difficiles à préserver.
  • Les verrous numériques : ce qui devait protéger les ayants-droit n'a fait que s'attirer la grogne des consommateurs.
  • Carly Fiorina : à la tête de Hewlett-Packard entre 1999 et 2005, elle a prouvé qu'elle était digne de ce poste, mais a eu la mauvaise idée d'acquérir la firme Compaq.
  • Les ordinateurs à architecture 64-bit : si tous les constructeurs se sont lancés sur le créneau, les utilisateurs n'en ont pas vu l'utilité et n'ont pas suivi.
  • La monnaie électronique : si elle sonnait bien avec l'idée du commerce électronique, elle n'a malheureusement pas séduit le consommateur qui préfère l'argent palpable.
  • Les clones Macintosh : après avoir reçu l'accord d'Apple en 1995, Power Computing, Motorola et UWA ont lancé des clones. Deux années après, ils n'étaient plus là. En effet, les constructeurs ont utilisé des composants de base et de moins bonne qualité. Les consommateurs n'ont pas suivi.
  • Les puces Itanium : ces puces pour serveurs se sont avérées peu abordables.
  • Le passeport Microsoft : ce service devait permettre d'être authentifié sur tous les sites Web avec une adresse e-mail et un mot de passe unique. Du fait de doutes quant à la confidentialité des données, ce système centralisé d'identification unique a été délaissé par les consommateurs et les sites Web.
  • L'IPv6 : malgré le manque d'adresses IP attendu par les experts, tout le monde traîne les pieds pour la migration IPv4 à IPv6, car personne ne fait encore face à ce problème de manque d'adresses IP puisque des solutions intermédiaires sont mises en place comme le NAT ( Network Address Translation ).
  • Les moteurs de recherche : beaucoup se sont lancés dans l'aventure, mais peu ont survécu et très peu génèrent beaucoup d'audience à part Google, Yahoo!, Microsoft et Ask.
  • Netscape 6 : depuis l'arrivée d'Internet Explorer 4 en 1997, le navigateur Web Netscape s'est fait volé la vedette et n'a jamais refait surface. Le soutien de la communauté opensource en tant que SeaMonkey n'y a jamais changé quelque chose.
  • Palm OS Cobalt : après un départ en fanfare grâce des idées révolutionnaires, Palm n'a cessé de stagner dans le développement. L'arrivée de Palm OS Cobalt en 2004 a été trop tardive. Aujourd'hui, Microsoft a pris le dessus avec Windows Mobile et il semble de difficile de croire à un retour de Palm OS malgré une base Linux attendue prochainement.
  • Apple Newton : introduit en 1993 par Apple, ce PDA n'a jamais connu le succès du fait de son encombrement et sa trop faible autonomie.
  • Le commerce électronique B to B ( Business to Business, d'entreprise à entreprise ) : les jeunes entreprises ( ou startups ) ne roulaient pas sur l'or et ont voulu s'appuyer sur des grandes entreprises bien installées pour démarrer. Le problème est que peu de clients étaient intéressés par le fait d'avoir plusieurs intermédiaires.
  • Le système d'exploitation Raw Iron : mis au point par Oracle et destiné à gérer les bases de données, ce système d'exploitation n'a pas attiré grand monde et a fini par disparaître.
  • Le système d'exploitation GNU Hurd : lorsqu'il a lancé le projet GNU en 1983, Richard Stallman envisageait de proposer un système d'exploitation nommé GNU Hurd. Le projet Hurd existe bien, mais en tant que noyau seulement et n'est pas toujours disponible en version finale.
  • Le projet Copland : un projet de système d'exploitation qui visait à remplacer l'ancien Mac OS, mais qui fut abandonné au projet de celui de NextStep, le système d'exploitation de la société de Steve Jobs qui deviendra alors Mac OS X.
  • La technologie Push : proposée en 1992, elle devait permettre d'accéder aux cours de la Bourse et aux informations sans naviguer sur le Web, d'une simple pression de touche. Seul hic, tout le monde s'est lancé et cela a entraîné la surcharge du réseau Internet qui était encore limité à l'époque. Le client a été banni par les administrateurs réseau.
  • Apple OpenDoc : une plate-forme de développement visant à simplifier la vie des développeurs, mais qui ne permettait pas de créer des applications vraiment modulaires.
  • La guerre des formats de compression : SEA proposait un programme de compression qui utilise le format ARC et s'est fait voler la vedette par Phil Katz qui proposait un clone de son logiciel, mais avec de bien meilleures performances. SEA poursuivit alors Katz pour violation de droits d'auteur sous les regards revolvers des consommateurs qui virent là une manière d'étouffer un logiciel supérieur. Plus tard, Katz a mis au point son propre format, le ZIP, qui écrasa le format ARC dont on n'entendra plus jamais parler d'ailleurs.
  • La réalité virtuelle : à la mode dans les années 90, le principe qui se retrouve de nos jours dans Second Life n'a jamais trop intéressé les consommateurs.
  • IBM PS/2 : IBM a lancé son ordinateur personnel en 1981 avec des composants standards, ce qui permettait de proposer une machine plus abordable, mais s'est rapidement fait volé la vedette par Compaq et d'autres qui ont suivi le même modèle. En 1987, il décide alors de lancer son modèle PS/2 incompatible avec d'autres. Le flop évident.
Source : InforWorld