Logo ifop Les chiffres de cette étude se basent sur les réponses données par 964 personnes âgées de 18 et plus interrogées par téléphone. Il s'avère que 15 % des personnes interrogées déclarent régler elles-mêmes les petits tracas de tous les jours, tandis que le restant préfère passer directement par un professionnel et mettre la main au porte-monnaie. Internet pourrait bientôt inverser la tendance et éviter des dépenses superflues à certains.


Les facteurs expliquant cette situation
Presque trois quarts des personnes interrogées, 74 %, évoquent le manque de connaissance pour pouvoir passer à l'action. 33 % qualifient même ce manque de connaissance d'obstacle très important. Cela explique que 49 % feraient appel à quelqu'un pour éradiquer un virus sur un ordinateur.

Un autre facteur entre en jeu, celui qui lie telle compétence à la femme et telle compétence à l'homme. Pour changer une roue de voiture, 40 % des femmes ne seront pas enclines alors que ce taux passera à 7 % chez les hommes. Les taux attendront 40 % / 17 % lorsqu'il s'agira de réparer une chasse d'eau, 38 % / 22 % pour déboucher une canalisation et 16 % / 42 % pour coudre un ourlet de pantalon.

D'autres critères :
  • Le temps : 66 %
  • La peur de mal le faire : 62 %
  • Le fait d'être seul à effectuer la tâche

Internet est là pour aider ceux qui le veulent
90 % se déclarent pourtant prêts à se lancer si d'autres personnes leur fournissaient les trucs et astuces. Voilà pourquoi 61 % avouent utiliser Internet pour trouver des réponses à leurs questions. Internet devient même la source de connaissance de référence pour 59 % des personnes, devant les livres avec 47 % et les émissions de télévision avec 25 %. Plusieurs atouts : la facilité d'accès à l'information ( 76 % ), la réponse instantanée ( 69 % ), les conseils pratiques d'internautes dans le même cas ( 53 % ) et la gratuité des conseils ( 51 % ). Les Français passent ainsi par les sites communautaires comme Yahoo! Questions/Réponses ou Windows Live QnA.

Cette étude tord également le cou à une idée reçue selon laquelle les plus anciens restent fébriles à l'usage d'Internet. En effet, toutes les tranches d'âge y ont recours : 85 % des moins de 35 ans, 70 % des 35 - 49 ans et 51 % des 50 - 64 ans.