En quelques années, les ransomwares se sont multipliés sur la toile, devenant l'une des pratiques les plus utilisées et les plus rentables pour les cybercriminels. Le fonctionnement est toujours le même : l'utilisateur est amené à télécharger un fichier vérolé qui va déployer un logiciel qui se charge de chiffrer l'intégralité des données du PC hôte. Ensuite, un message invite l'utilisateur à payer une rançon sur le réseau Tor pour obtenir une clé de déchiffrage et récupérer l'accès à ses contenus.

Les ransomwares sont devenus un véritable fléau, au point qu'ils deviennent même un argument que Microsoft exploite désormais pour vendre un peu plus Windows 10.

Selon Microsoft, ses anciens systèmes d'exploitation seraient plus exposés aux ransomwares que Windows 10. La marque explique ainsi que Windows 10 Anniversary est la version la plus sécurisée de Windows à ce jour... Microsoft dégaine alors un chiffre : Windows 10 aurait 58% de chances de moins d'être confronté à un ransomware que l'est Windows 7.

Microsoft s'appuie sur le fait que les ransomwares sont principalement diffusés par email, et que sa technologie SmarScreen Filter bloquait actuellement plus de 200 000 attaques automatiques exploitant des ransomwares.

Windows 10

Le navigateur Edge (qui n'est disponible que sous Windows 10) est également mis en avant par la marque pour sa capacité à empêcher le téléchargement et l'exécution de programmes malveillants, dont les ransomwares. Le navigateur exécute également le controversé module Flash dans un conteneur pour protéger de toute infection.

Windows Defender aurait également été l'objet de mises à jour ciblant spécialement le blocage des ransomwares...

Difficile de constater les chiffres avancés par Microsoft qui semble véritablement prête à tout pour déployer un peu plus Windows 10 auprès des utilisateurs.