RapidShare_Logo Depuis de nombreux mois, la GEMA, l'équivalent de la Sacem en Allemagne, a dans son collimateur RapidShare, un célèbre hébergeur de fichiers œuvrant depuis la Suisse mais dont le siège social est situé à Hambourg.

Le tribunal régional de Hambourg vient de donner raison à la GEMA, en condamnant RapidShare pour la mise à disposition de près de 5 000 fichiers musicaux illégaux. RapidShare a pour obligation de faire le ménage afin de s'assurer qu'à l'avenir, aucun des titres concernés ne soient distribués via cette plate-forme. Si l'on ne parle pas d'amende, le montant du préjudice a été estimé à 24 millions d'euros ( 60 000 ayants droit représentés ).

TorrentFreak note que RapidShare a déjà recours aux hashs de fichiers, afin de reconnaître des musiques déjà supprimées après requête de la GEMA, et ainsi de s'assurer qu'elles ne sont pas à nouveau mises en ligne. Une technique jugée inefficace par le tribunal allemand.

Si la GEMA se félicite de cette décision de justice, prévoyant qu'elle fera date avec un impact direct sur le taux de piratage des œuvres de son catalogue, RapidShare attend de voir, soulignant les disparités dans les décisions de divers tribunaux. La condamnation pourrait d'ailleurs être annulée en appel.