ZTE Light tablette Android Voilà une idée qui a décidément la vie dure et on ne compte plus le nombre de fois où elle a été évoquée par des parlementaires français, sans toutefois jamais voir le jour.

L'élargissement de la redevance audiovisuelle à tous les terminaux permettant de recevoir la télévision avait une nouvelle fois fait son apparition cet été, dans le cadre d'un rapport d'information du Sénat sur les comptes de France Télévisions.

Jusqu'à présent, le gouvernement s'est montré plutôt hostile à une telle mesure, tout en laissant une porte ouverte pour l'avenir en fonction des évolutions des méthodes de consommation de la télévision des Français. Une augmentation du visionnage des programmes TV par ordinateur accompagnée dans le même temps d'une baisse significative du nombre de foyers assujettis à la redevance TV, voilà qui donnerait matière à réflexion au gouvernement.

Dans un entretien accordé au Figaro, le rapporteur général de la commission des finances du Sénat a indiqué qu'il propose d'étendre la redevance afin de justement tenir compte de l'évolution des modes de consommation des médias.

" Aujourd'hui, on ne regarde plus seulement les programmes sur un poste de télévision traditionnel. Ordinateurs et autres tablettes qui reçoivent la télévision doivent aussi être taxés "

, a déclaré Philippe Marini.

Pour le sénateur UMP, un foyer qui s'acquitte déjà de la redevance ne devrait évidemment pas être concerné par cet élargissement. Sauf qu'attention, il explique aussi que l'éventuelle résidence secondaire sera aussi concernée par cette extension, ce qui n'est pas le cas actuellement. Et s'il n'y a pas forcément de téléviseur dans une résidence secondaire, on trouvera bien un équipement susceptible de recevoir des programmes TV...

Cet proposition censée rapporter 200 millions d'euros fait partie d'un amendement du projet de loi de finances 2011. Philippe Marini propose par ailleurs une " taxe de 0,5 à 1 % sur l'achat de services de publicité en ligne et les achats en ligne par les entreprises établies en France ".