En France, la presse est tenue au secret ( et à l'orchestration du suspens ) par la loi jusqu'à la fermeture du dernier bureau de vote en métropole. Une interdiction qui s'applique aussi pour tout sondage d'opinion la veille et que le jour d'élections ( que ce soit publication, diffusion ou commentaire ). Cette loi s'était déjà frottée à la réalité internationale du Web lors des dernières élections présidentielles.
Interrogé par Le Figaro, un spécialiste du droit des médias, Emmanuel Derieux, a rappelé que les contrevenants risquent une amende de 75 000 euros, tout en soulignant qu'il s'agit de la théorie. " Il faudrait qu'un candidat ou qu'un parti porte plainte, ou que le parquet engage des poursuites, pour qu'une action pénale soit menée ", précise Le Figaro.
Parmi ceux qui ont twitté des estimations avant 20 heures dimanche, dont des journalistes, ces 75 000 euros d'amende semblent donc peu probables. On pourra notamment consulter les résultats du premier tour des régionales 2010 via Google Maps.
Publié le
par Jérôme G.


Journaliste GNT spécialisé en nouvelles technologies
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