À l'heure actuelle, chaque état membre de l’Union européenne gère lui-même le secteur des jeux d’argent et paris en ligne. Des pays à l'image de la France ont ainsi décidé de l’ouverture à la concurrence avec l'attribution de licences par un régulateur national ( ARJEL ), tandis que d'autres ont opté pour la conservation d'un monopole avec pour buts notamment de lutter contre le blanchissement de l’argent sale et protéger les consommateurs.

Reste que pour certains acteurs, ce modèle s'avère incompatible avec le caractère sans frontière d’Internet. Ils réclament de ce fait la mise en place d'un cadre régulatoire européen contraignant.

Michel Barnier, commissaire européen en charge du marché intérieur, vient ainsi de lancer une vaste consultation afin de savoir où en est exactement ce marché, de voir s’il y a besoin ou non d’une régulation à l’échelle de l’UE et d’avoir une idée des éventuelles solutions à mettre en place.

Attendues d’ici le mois de juillet prochain, les suggestions pourront aussi bien concerner les méthodes de promotion, que la lutte contre les problèmes d’addiction, la lutte contre la fraude ou la manière dont sont utilisées les recettes.

Source : AFP