" Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la
clandestinité, a jeté les bases du système social français,
que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler par
la droite. Voici ce qu'en disaient les acteurs de ce temps
lointain, mais pourtant si moderne...
" A l'appel d'anciens résistants, une manifestation s'est tenue
sur le plateau des Glières et a rassemblé 1500 personnes,
ce une semaine après la venue de... M Sarkozy .
En effet, M Sarkozy, adepte du « travail-famille-patrie », a
tenté de récupérer l'héritage de la Résistance en se déplaçant
sur le Plateau des Glières 2 jours avant le 2e tour de l'élection.
Ayant pris soin de ne pas prévenir les anciens résistants
eux-même, M Sarkozy a fait mine de verser une larme à la
lecture de la dernière lettre de Guy Môquet (jeune résistant
communiste fusillé par les Allemands).
Il est bon de rappeler que les valeurs portées par la Résistance
étaient à l'exact opposé du projet de société que défend
M Sarkozy, porte-voix d'une droite dure, décomplexée,
ouvertement réactionnaire.
L' APPEL des RESISTANTS
" Au moment où nous voyons remis en cause le socle des
conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des
mouvements de Résistance et des forces combattantes de la
France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations
à faire vivre et transmettre l'héritage de la Résistance et ses
idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale
et culturelle.
" Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au
sacrifice de nos frères et sours de la Résistance et des
nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace
n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice
est toujours intacte. Nous appelons, en conscience, à célébrer
l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes
partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de
pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous
succéderont d'accomplir trois gestes humanistes et
profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la
flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
" Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements
sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens,
les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire
du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.)
adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale
et retraites généralisées, contrôle des « féodalités
économiques », droit à la culture et à l'éducation pour tous,
presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois sociales
ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer
aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces
conquêtes sociales, alors que la production de richesses a
considérablement augmenté depuis la Libération, période où
l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques,
économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne
doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par
l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui
menace la paix et la démocratie.
" Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,
institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser
les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes
politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus
seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un
nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle,
sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de
l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent
des injustices sociales.
" Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les
anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités
publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les
moyens de communication de masse qui ne proposent
comme horizon pour notre jeunesse que la consommation
marchande, le mépris des plus faibles et de la culture,
l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous
contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias
soient désormais contrôlés par des intérêts privés,
contrairement au programme du Conseil national de la
Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
" Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui
commence, nous voulons dire avec notre affection :
« Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».
------------------------------------
Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli,
Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin,
Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London,
Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant,
Maurice Voutey.
-----------------------------------
(le journal Le Monde a refusé de publier ce texte.)
" Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la clandestinité, a jeté les bases du système social français, que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler par la droite. Voici ce qu'en disaient les acteurs de ce temps lointain, mais pourtant si moderne...
" A l'appel d'anciens résistants, une manifestation s'est tenue sur le plateau des Glières et a rassemblé 1500 personnes, ce une semaine après la venue de... M Sarkozy . En effet, M Sarkozy, adepte du « travail-famille-patrie », a tenté de récupérer l'héritage de la Résistance en se déplaçant sur le Plateau des Glières 2 jours avant le 2e tour de l'élection. Ayant pris soin de ne pas prévenir les anciens résistants eux-même, M Sarkozy a fait mine de verser une larme à la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet (jeune résistant communiste fusillé par les Allemands). Il est bon de rappeler que les valeurs portées par la Résistance étaient à l'exact opposé du projet de société que défend M Sarkozy, porte-voix d'une droite dure, décomplexée, ouvertement réactionnaire.
L' APPEL des RESISTANTS
" Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et transmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.
" Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sours de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte. Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d'accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
" Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à la culture et à l'éducation pour tous, presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
" Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
" Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
" Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».
------------------------------------ Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. -----------------------------------
(le journal Le Monde a refusé de publier ce texte.)
de la part del'(im)Monde cela n'a rien d'étonnant... il n'est que le successeur respectueux du très collabo "Le Temps", lui même représentant l'UIMM, et au nom de l'attitude respectueuse ( au sens de Sartre), cela continue. ce qui m'a paru curieux dans cette visite c'est qu'on n'y a fait aucune allusion au procès du Grand-Bornand, ni aux marins de Menthon, qui certes étaient moins situés géographiquement sur les Glières, et plus sur l'autre côté ..... Pourtant quand on est chef des armées.....Au fait le nom de "de Menthon" ne leur rappelle rien .... rien....
--
Lucien COSTE
"ricazerty" <ricazerty@free.fr> a écrit dans le message de news:
49ec8b89$0$29080$426a74cc@news.free.fr...
" Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la
clandestinité, a jeté les bases du système social français,
que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler par
la droite. Voici ce qu'en disaient les acteurs de ce temps
lointain, mais pourtant si moderne...
" A l'appel d'anciens résistants, une manifestation s'est tenue
sur le plateau des Glières et a rassemblé 1500 personnes,
ce une semaine après la venue de... M Sarkozy .
En effet, M Sarkozy, adepte du « travail-famille-patrie », a
tenté de récupérer l'héritage de la Résistance en se déplaçant
sur le Plateau des Glières 2 jours avant le 2e tour de l'élection.
Ayant pris soin de ne pas prévenir les anciens résistants
eux-même, M Sarkozy a fait mine de verser une larme à la
lecture de la dernière lettre de Guy Môquet (jeune résistant
communiste fusillé par les Allemands).
Il est bon de rappeler que les valeurs portées par la Résistance
étaient à l'exact opposé du projet de société que défend
M Sarkozy, porte-voix d'une droite dure, décomplexée,
ouvertement réactionnaire.
L' APPEL des RESISTANTS
" Au moment où nous voyons remis en cause le socle des
conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des
mouvements de Résistance et des forces combattantes de la
France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations
à faire vivre et transmettre l'héritage de la Résistance et ses
idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale
et culturelle.
" Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au
sacrifice de nos frères et sours de la Résistance et des
nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace
n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice
est toujours intacte. Nous appelons, en conscience, à célébrer
l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes
partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de
pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous
succéderont d'accomplir trois gestes humanistes et
profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la
flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
" Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements
sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens,
les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire
du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.)
adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale
et retraites généralisées, contrôle des « féodalités
économiques », droit à la culture et à l'éducation pour tous,
presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois sociales
ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer
aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces
conquêtes sociales, alors que la production de richesses a
considérablement augmenté depuis la Libération, période où
l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques,
économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne
doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par
l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui
menace la paix et la démocratie.
" Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations,
institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser
les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes
politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus
seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un
nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle,
sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de
l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent
des injustices sociales.
" Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les
anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités
publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les
moyens de communication de masse qui ne proposent
comme horizon pour notre jeunesse que la consommation
marchande, le mépris des plus faibles et de la culture,
l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous
contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias
soient désormais contrôlés par des intérêts privés,
contrairement au programme du Conseil national de la
Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
" Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui
commence, nous voulons dire avec notre affection :
« Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».
------------------------------------
Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli,
Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin,
Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London,
Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant,
Maurice Voutey.
-----------------------------------
(le journal Le Monde a refusé de publier ce texte.)
de la part del'(im)Monde cela n'a rien d'étonnant... il n'est que le
successeur respectueux du très collabo "Le Temps", lui même représentant
l'UIMM, et au nom de l'attitude respectueuse ( au sens de Sartre), cela
continue.
ce qui m'a paru curieux dans cette visite c'est qu'on n'y a fait aucune
allusion au procès du Grand-Bornand, ni aux marins de Menthon, qui certes
étaient moins situés géographiquement sur les Glières, et plus sur l'autre
côté ..... Pourtant quand on est chef des armées.....Au fait le nom de "de
Menthon" ne leur rappelle rien .... rien....
" Il y a 62 ans, le Conseil national de la Résistance, dans la clandestinité, a jeté les bases du système social français, que nous voyons, mois après mois, se faire démanteler par la droite. Voici ce qu'en disaient les acteurs de ce temps lointain, mais pourtant si moderne...
" A l'appel d'anciens résistants, une manifestation s'est tenue sur le plateau des Glières et a rassemblé 1500 personnes, ce une semaine après la venue de... M Sarkozy . En effet, M Sarkozy, adepte du « travail-famille-patrie », a tenté de récupérer l'héritage de la Résistance en se déplaçant sur le Plateau des Glières 2 jours avant le 2e tour de l'élection. Ayant pris soin de ne pas prévenir les anciens résistants eux-même, M Sarkozy a fait mine de verser une larme à la lecture de la dernière lettre de Guy Môquet (jeune résistant communiste fusillé par les Allemands). Il est bon de rappeler que les valeurs portées par la Résistance étaient à l'exact opposé du projet de société que défend M Sarkozy, porte-voix d'une droite dure, décomplexée, ouvertement réactionnaire.
L' APPEL des RESISTANTS
" Au moment où nous voyons remis en cause le socle des conquêtes sociales de la Libération, nous, vétérans des mouvements de Résistance et des forces combattantes de la France Libre (1940-1945), appelons les jeunes générations à faire vivre et transmettre l'héritage de la Résistance et ses idéaux toujours actuels de démocratie économique, sociale et culturelle.
" Soixante ans plus tard, le nazisme est vaincu, grâce au sacrifice de nos frères et sours de la Résistance et des nations unies contre la barbarie fasciste. Mais cette menace n'a pas totalement disparu et notre colère contre l'injustice est toujours intacte. Nous appelons, en conscience, à célébrer l'actualité de la Résistance, non pas au profit de causes partisanes ou instrumentalisées par un quelconque enjeu de pouvoir, mais pour proposer aux générations qui nous succéderont d'accomplir trois gestes humanistes et profondément politiques au sens vrai du terme, pour que la flamme de la Résistance ne s'éteigne jamais :
" Nous appelons d'abord les éducateurs, les mouvements sociaux, les collectivités publiques, les créateurs, les citoyens, les exploités, les humiliés, à célébrer ensemble l'anniversaire du programme du Conseil national de la Résistance (C.N.R.) adopté dans la clandestinité le 15 mars 1944 : Sécurité sociale et retraites généralisées, contrôle des « féodalités économiques », droit à la culture et à l'éducation pour tous, presse délivrée de l'argent et de la corruption, lois sociales ouvrières et agricoles, etc. Comment peut-il manquer aujourd'hui de l'argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l'Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l'ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l'actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie.
" Nous appelons ensuite les mouvements, partis, associations, institutions et syndicats héritiers de la Résistance à dépasser les enjeux sectoriels, et à se consacrer en priorité aux causes politiques des injustices et des conflits sociaux, et non plus seulement à leurs conséquences, à définir ensemble un nouveau « Programme de Résistance » pour notre siècle, sachant que le fascisme se nourrit toujours du racisme, de l'intolérance et de la guerre, qui eux-mêmes se nourrissent des injustices sociales.
" Nous appelons enfin les enfants, les jeunes, les parents, les anciens et les grands-parents, les éducateurs, les autorités publiques, à une véritable insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la consommation marchande, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous. Nous n'acceptons pas que les principaux médias soient désormais contrôlés par des intérêts privés, contrairement au programme du Conseil national de la Résistance et aux ordonnances sur la presse de 1944.
" Plus que jamais, à ceux et celles qui feront le siècle qui commence, nous voulons dire avec notre affection : « Créer, c'est résister. Résister, c'est créer ».
------------------------------------ Signataires : Lucie Aubrac, Raymond Aubrac, Henri Bartoli, Daniel Cordier, Philippe Dechartre, Georges Guingouin, Stéphane Hessel, Maurice Kriegel-Valrimont, Lise London, Georges Séguy, Germaine Tillion, Jean-Pierre Vernant, Maurice Voutey. -----------------------------------
(le journal Le Monde a refusé de publier ce texte.)
de la part del'(im)Monde cela n'a rien d'étonnant... il n'est que le successeur respectueux du très collabo "Le Temps", lui même représentant l'UIMM, et au nom de l'attitude respectueuse ( au sens de Sartre), cela continue. ce qui m'a paru curieux dans cette visite c'est qu'on n'y a fait aucune allusion au procès du Grand-Bornand, ni aux marins de Menthon, qui certes étaient moins situés géographiquement sur les Glières, et plus sur l'autre côté ..... Pourtant quand on est chef des armées.....Au fait le nom de "de Menthon" ne leur rappelle rien .... rien....