Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai
découvert sur les conseils d'un ami :
http://www.stephanvanfleteren.com/
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne demande
pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement en témoigner
parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un peu humain.
Pour finir, j'ajoute que j'ai bien aimé l'histoire courte d'Octave
(d'accord avec le commentaire de FiLH), que j'embrasse Stéphanie (et
même Pierre !) et que je remercie Claudio d'avoir partagé son expérience
d'édition. J'en oublie...
Cordialement,
Philippe
En 1937, l'ambassadeur nazi Otto Abetz, s'arrêtant devant le tableau
"Guernica", demande à Picasso :
- C'est vous qui avez fait ça ?
- Non, c'est vous ! répondit Picasso.
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filh
philippe.cl wrote:
Bonjour,
Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai découvert sur les conseils d'un ami : http://www.stephanvanfleteren.com/
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne demande pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement en témoigner parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un peu humain.
Tu me fais penser à deux réflexions que j'avais un peu shunté. La première vint justement de Stéphanie, quand j'ai fait sa connaissance, nous avons bien sûr parlé du regard sur les handicapés, de ma gène, du côté voyeur, et tout et tout, et Stéphanie m'a simplement dit qu'il est plus terrible encore d'être ignoré que d'être regardé (si je ne dénature pas ce qu'elle m'a dit).
Récemment j'ai fait mon petit voyage en Arménie, pays pas vraiment riche s'il en est et j'ai eu un écho similaire : venir nous voir, s'intéresser à nous c'est nous dire que nous existons. Bien sûr l'Arménie c'est pas l'Inde et on y trouve nettement moins de photographes à l'affut d'une belle misère.
Pour en revenir à ton photographe, ça arrache grave ! La gallerie de portrait m'a fait pensé que les belges ont quelque chose d'autre.
Merci.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai
découvert sur les conseils d'un ami :
http://www.stephanvanfleteren.com/
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne demande
pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement en témoigner
parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un peu humain.
Tu me fais penser à deux réflexions que j'avais un peu shunté. La
première vint justement de Stéphanie, quand j'ai fait sa connaissance,
nous avons bien sûr parlé du regard sur les handicapés, de ma gène, du
côté voyeur, et tout et tout, et Stéphanie m'a simplement dit qu'il est
plus terrible encore d'être ignoré que d'être regardé (si je ne dénature
pas ce qu'elle m'a dit).
Récemment j'ai fait mon petit voyage en Arménie, pays pas vraiment riche
s'il en est et j'ai eu un écho similaire : venir nous voir, s'intéresser
à nous c'est nous dire que nous existons. Bien sûr l'Arménie c'est pas
l'Inde et on y trouve nettement moins de photographes à l'affut d'une
belle misère.
Pour en revenir à ton photographe, ça arrache grave ! La gallerie de
portrait m'a fait pensé que les belges ont quelque chose d'autre.
Merci.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai découvert sur les conseils d'un ami : http://www.stephanvanfleteren.com/
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne demande pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement en témoigner parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un peu humain.
Tu me fais penser à deux réflexions que j'avais un peu shunté. La première vint justement de Stéphanie, quand j'ai fait sa connaissance, nous avons bien sûr parlé du regard sur les handicapés, de ma gène, du côté voyeur, et tout et tout, et Stéphanie m'a simplement dit qu'il est plus terrible encore d'être ignoré que d'être regardé (si je ne dénature pas ce qu'elle m'a dit).
Récemment j'ai fait mon petit voyage en Arménie, pays pas vraiment riche s'il en est et j'ai eu un écho similaire : venir nous voir, s'intéresser à nous c'est nous dire que nous existons. Bien sûr l'Arménie c'est pas l'Inde et on y trouve nettement moins de photographes à l'affut d'une belle misère.
Pour en revenir à ton photographe, ça arrache grave ! La gallerie de portrait m'a fait pensé que les belges ont quelque chose d'autre.
Merci.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Daniel Rocha
philippe.cl wrote:
Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai découvert sur les conseils d'un ami : http://www.stephanvanfleteren.com/
Merci pour le lien. D'excellents reportages, vraiment.
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne demande pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement en témoigner parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un peu humain.
Regarder en face la misère est pour moi nécessaire. Ne pas le faire c'est sombrer dans l'indifférence et l'inhumanité.
-- <> Daniel Rocha - Photographie <> http:/:www.monochromatique.com
philippe.cl wrote:
Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai
découvert sur les conseils d'un ami :
http://www.stephanvanfleteren.com/
Merci pour le lien. D'excellents reportages, vraiment.
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne
demande pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement
en témoigner parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un
peu humain.
Regarder en face la misère est pour moi nécessaire. Ne pas le
faire c'est sombrer dans l'indifférence et l'inhumanité.
--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http:/:www.monochromatique.com
Je vous propose la visite du site d'un photographe Belge que j'ai découvert sur les conseils d'un ami : http://www.stephanvanfleteren.com/
Merci pour le lien. D'excellents reportages, vraiment.
Quand on photographie la misère, on est toujours voyeur : On ne demande pas de sourire à la souffrance. Mais on peut éventuellement en témoigner parce que c'est parfois utile et cela aide à rester un peu humain.
Regarder en face la misère est pour moi nécessaire. Ne pas le faire c'est sombrer dans l'indifférence et l'inhumanité.
-- <> Daniel Rocha - Photographie <> http:/:www.monochromatique.com