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Hospitalisation: la sectorisation est elle obligatoire.

6 réponses
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broc_ex_co
J'ai vécu la regrettable expérience de devoir placer d'urgence quelqu'un en
hopital psychiatrique.
J'espérais pouvoir choisir le lieu de placement dans les hopitaux publics,
mais on m'a opposé la "sectorisation", c'est-à-dire une forme d'obligation
de passer par les hopitaux les plus proches.
Dans l'urgence, j'ai préféré m'adresser au secteur privé conventionné.

Mes questions:
Quelles sont les réelles obligations du patient en matière de
sectorisation?
Hors les combines et les passe droits, y a t il un moyen d'y échapper?

6 réponses

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jdinant
tu as toujours le choix du medecin
la sectorisation c' est une question de commodité
tel medecin =tel morceau du departement
si un medecin accepte le malade ailleurs
y a pas de probleme, ni de passe droit
et il y a aussi le privé non?

--
cordialement
J.D
"broc_ex_co" a écrit dans le message de news:
421ee3c3$0$25045$
J'ai vécu la regrettable expérience de devoir placer d'urgence quelqu'un


en
hopital psychiatrique.
J'espérais pouvoir choisir le lieu de placement dans les hopitaux publics,
mais on m'a opposé la "sectorisation", c'est-à-dire une forme d'obligation
de passer par les hopitaux les plus proches.
Dans l'urgence, j'ai préféré m'adresser au secteur privé conventionné.

Mes questions:
Quelles sont les réelles obligations du patient en matière de
sectorisation?
Hors les combines et les passe droits, y a t il un moyen d'y échapper?




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Valérie
"broc_ex_co" a écrit dans le message de news:
421ee3c3$0$25045$
J'ai vécu la regrettable expérience de devoir placer d'urgence quelqu'un
en
hopital psychiatrique.
J'espérais pouvoir choisir le lieu de placement dans les hopitaux publics,
mais on m'a opposé la "sectorisation", c'est-à-dire une forme d'obligation
de passer par les hopitaux les plus proches.
Dans l'urgence, j'ai préféré m'adresser au secteur privé conventionné.

Mes questions:
Quelles sont les réelles obligations du patient en matière de
sectorisation?
Hors les combines et les passe droits, y a t il un moyen d'y échapper?



Bonjour,

Je ne sais pas s'il y a des particularités en secteur psychiatrique mais en
secteur médical ou chirurgical, la règle veut que l'on se fasse hospitaliser
(que ce soit dans le privé ou le public) dans l'établissement le plus prôche
du domicile. Le risque est de se voir facturer la différence de prix de
journée.

Donc vous pouvez choisir l'hôpital de votre choix en vous assurant que le
prix de journée est inférieur à celui de votre secteur pour éviter la
facture qui peut être très importante.

De plus, il vaut mieux demander aux hôpitaux directement et faire la
comparaison soi-même qu'à la Sécu, ma cpam m'avait répondu qu'il ne
s'engageait pas sur ce genre de questions sans avoir connaissance de
l'intégralité des paramètres. Cependant, étant parisienne et me faisant
opérer en province, la sécu m'avait quand même indiqué qu'il y avait peu de
chance que le prix de journée soit supérieur.

Le secteur psychiatrique étant particulier, je vous conseille de demander à
la Sécu s'il font également la comparaison des prix de journée (celui-ci
étant fixé selon un tas de critères : région, taux d'équipement de
l'établissement...).

Cordialement

Valérie
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broc_ex_co
"Valérie" a écrit dans le message de news:
421f5976$0$31735$
Donc vous pouvez choisir l'hôpital de votre choix en vous assurant que le
prix de journée est inférieur à celui de votre secteur pour éviter la
facture qui peut être très importante. ...............




Ce n'est pas tant une question de prix, je l'aurais payé (dans une certaine
limite tout de même!).
C'est une question de qualité des soins.
Dans les hopitaux psychiatriques des autres secteurs, on ne me disait même
pas s'il y a de la place; on me refusait dès que je disais n'être pas du
secteur! Difficile d'accepter qu'une jeunette en dépression majeure soit
casée dans le seul service ou il y avait de la place: avec ceux qui sont
enfermés!

Moralité de cette triste expérience: ce n'est plus la peine de lutter contre
une médecine à deux vitesses, elle existe déjà à trois vitesses: le public
surchargé, le prive conventionné, et le non conventionné.
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Guy Tharre
Bonjour,
Vous venez de découvrir un monde dans lequel nous avons sombré malgré nous
voici de nombreuses années...
Conseil liminaire : si vous laissez pas votre fille aux mains de la
psychiatrie, je suis au regret de vous annoncer ce que d'autres familles
éprouvées nous ont dit à l'époque : vous êtes partis pour au moins 10 ans de
soins. Ce que nous ne voulions croire.
Donc ne mettez surtout pas le doigt dans l'engrenage psychiatrique au risque
de retrouver l'être cher en plus mauvais état que quand il était rentré, si
vous n'y prenez garde. Pour votre gouverne, prenez l'avis des familles
d'autistes et vous comprendrez l'ampleur du mal et la raison pour laquelle
elles ne veulent pas leur confier leur enfant. Pour les familles de
schizophrènes et/ou psychotiques, elles n'ont malheureusement pas d'autre
choix...

Dans notre histoire personnelle, la vie de mon frère - et la nôtre - a
basculé du jour au lendemain, en une nuit. Rapide résumé : après son échec
au bac, pour redoubler dans de meilleures conditions, il est allé voir un
psychiatre croyant voir un psychologue, sur conseil de la conseillère
d'orientation. Il lui a prescrit en 5 min un neuroleptique (plusieurs fois
retiré du marché) que le pharmacien n'avait même pas (on a attendu 1 mois).
Motif devant l'incongruité des questions posées : "Rires immotivés". Le
lendemain de l'ingestion, on était face à un monstre, en plein film
d'horreur : Quasimodo. Tête tordue, yeux révulsés, langue bavante,
difficulté à parler et à respirer. Samu. Hôpital. Piqûre. Depuis lors, doses
massives de neuroleptiques, toute la panoplie de benzodiazépines et
assimilés.
C'est alors que nous avons découvert l'indicible, le personnel soignant.
Comme les médicaments produisaient chez mon frère un effet paradoxal, nous
avons signalé notre crainte aux psychiatres. Ils n'en ont eu cure. Ils
enfoncèrent le clou et nous ont tenu à l'écart, refusant tout entretien et
tout transfert dans d'autres établissements (trouvés par nos soins
exclusifs) avec le parti pris suivant : culpabiliser la famille en général
et la mère en particulier. Allait commencer pour mon frère une longue série
d'avatars mêlant humiliations, privations, accidents médicamenteux
(Syndromes Malins Neuroleptiques), montage de bourrichon contre sa famille,
traitée en paria, et usage d'un langage ordurier de la part des soignants.
Un harcèlement psychologique, qui confine à l'abus de faiblesse et à la
manipulation mentale, révélé par l'association ALMA ordinairement en charge
de la maltraitance des personnes âgées.

Pour toute réponse aux familles inquiètes, esseulées par le système de soin,
la psychiatrie préfère leur opposer la désormais récurrente "maladie de la
persécution". Pour s'exonérer de rendre des comptes dans cet univers où le
silence fait loi et où la médecine classique n'a pas droit de regard, on
charge la famille, les plus faibles. C'est la parole d'un "fou" contre celle
d'un médecin spécialiste, surdiplômé et/ou expert.

La sectorisation est une "sectarisation" puisque contrairement à l'idée
reçue, les malheureux patients n'ont PAS le choix de leur médecin comme en
médecine organique classique. En sorte que si vous tombez sur une bonne
équipe, c'est tant mieux mais si vous tombez sur une mauvaise, c'est tant
pis pour vous. La seule issue possible est le déménagement. Et pour les plus
aisés : le privé (ex: Clinique des Pages, dite des stars, dans les
Yvelines). Pour les autres, c'est souvent l'exil : aller très loin en
province - où même l'admission n'est pas assurée en vertu d'une préférence
locale factuelle appliquée par les régions - voire à l'étranger, comme en
Belgique plus en avance que la France sur les thérapies déployées,
privilégiant entre autres les thérapies cognitives et comportementales aux
antiques et réductrices thérapies freudiennes.

Monté systématiquement contre sa famille, mon frère revenait à la maison
armé d'une véritable bombe à retardement. Nous marchions constamment sur des
oeufs, les moindres parole, acte, geste ou vision pouvant le faire passer à
l'acte, à son corps défendant. Lorsque mes parents n'en pouvaient plus de
subir ses crises clastiques (bris d'objets) quotidiennes assorties d'un flot
d'insanités (effets secondaires des neuroleptiques), on demandait le secours
du CAC (Centre d'Accueil et de Crise) pour les soulager une nuit ou deux. En
vain. Ma mère contracta un cancer au dernier stade et décèda il y a peu dans
des circonstances particulièrement pénibes. Le jour du jugement rendu en ma
faveur contre les psychiatres du secteur qui avaient tenté une mise sous
tutelle étrangère abusive pour avoir la main mise sur son argent et
patrimoine, comme si nous étions des parents indignes ou absents. Alors la
psy a promis des représailles.

Fuyez vite cet univers carcéral où les personnes handicapées (PH), qui n'ont
rien fait, sont plus maltraitées que des prisonniers. Exclus de la CMU,
contrairement aussi à l'imaginaire collectif, ils sont la plus grande
minorité de France et d'Europe, avoisinant les 10 millions d'individus sur
les 50 millions de PH que compte l'Union Européenne.

Bon courage

Bien à vous

GT

--
"broc_ex_co" a écrit dans le message de news:
421ee3c3$0$25045$
J'ai vécu la regrettable expérience de devoir placer d'urgence quelqu'un
en
hopital psychiatrique.
J'espérais pouvoir choisir le lieu de placement dans les hopitaux publics,
mais on m'a opposé la "sectorisation", c'est-à-dire une forme d'obligation
de passer par les hopitaux les plus proches.
Dans l'urgence, j'ai préféré m'adresser au secteur privé conventionné.

Mes questions:
Quelles sont les réelles obligations du patient en matière de
sectorisation?
Hors les combines et les passe droits, y a t il un moyen d'y échapper?




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Eva
On Sat, 26 Feb 2005 16:12:05 +0100, "Guy Tharre"
wrote:

Rapide résumé : après son échec
au bac, pour redoubler dans de meilleures conditions



Franchement ...
est-ce que ça valait le coup d'en arriver là, pour le "bac" .......

--
Éva
http://perso.wanadoo.fr/eva.nouie/sofie/
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Guy Tharre
Voyons, si nous avions su une seule seconde que ce psychiatre allait envoyer
mon frère en asile pendant 11 ans et faire basculer notre vie, il est bien
évident que nous n'aurions jamais suivi les conseils de ladite conseillère
d'orientation, de l'âge de mon frère. Nous nous sommes contentés de faire ce
qu'ils nous ont dit, en confiance. C'est-à-dire par manque de vigilance,
ignorant tout de l'univers psy et de ce qui allait nous attendre. On s'était
dit que si ça ne lui fait pas de bien, ça ne lui fera pas de mal. Nous
aurions dû avoir la puce à l'oreille, ou tout simplement jouer de parano,
lorsque le psy a demandé à voir mon frère "seul". Demande à laquelle ma mère
n'aurait jamais accéder...

--
"Eva" a écrit dans le message de news:

On Sat, 26 Feb 2005 16:12:05 +0100, "Guy Tharre"
wrote:

Rapide résumé : après son échec
au bac, pour redoubler dans de meilleures conditions



Franchement ...
est-ce que ça valait le coup d'en arriver là, pour le "bac" .......

--
Éva
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