On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de
cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD.
Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus.
Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté,
où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec
un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le
problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du
switch)?
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque
dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et
le temps de détection d"une collision??
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux
WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance
est limié à quelques centaines de mètres..
Cette action est irreversible, confirmez la suppression du commentaire ?
Signaler le commentaire
Veuillez sélectionner un problème
Nudité
Violence
Harcèlement
Fraude
Vente illégale
Discours haineux
Terrorisme
Autre
Zythum
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD.
100 m c'est sur du cuivre. Sur de l'Ethernet classique (10 Mbits/s, semi-duplex) la portée théorique est de 2500 m + la traversée de 4 équipements (environ 4500 m si on fait une liaison point à point sans traversée d'équipement).
Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus. Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté, où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec un switch comme élément central. A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du switch)? De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
Si le port du switch et celui de l'équipement distant est en full-duplex, il n'y a effectivement plus de collision et le protocole CSMA/CD n'est pas activé. Dans ce mode la seule limite de distance est imposé par le support (100 m sur du cuivre, jusqu'à environ 100 km sur de la fibre monomode).
En revanche, les switch implémentent aussi le mode half-duplex pour permetre le raccordement d'anciens équipements (par exemple des hub). Dans ce cas les collisions sont inéluctables et le protocole CSMA/CD est actif avec son cortège de limitations. Cependant l'avantage du switch est qu'il y a un domaine de collision par port, bref la traversée du switch permet de remetre les compteurs à zéro par rapport aux limitations du CSMA/CD.
-- Zythum
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de
cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD.
100 m c'est sur du cuivre.
Sur de l'Ethernet classique (10 Mbits/s, semi-duplex) la portée théorique
est de 2500 m + la traversée de 4 équipements (environ 4500 m si on fait une
liaison point à point sans traversée d'équipement).
Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus.
Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté,
où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec
un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le
problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du
switch)?
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque
dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD
et le temps de détection d"une collision??
Si le port du switch et celui de l'équipement distant est en full-duplex, il
n'y a effectivement plus de collision et le protocole CSMA/CD n'est pas
activé.
Dans ce mode la seule limite de distance est imposé par le support (100 m
sur du cuivre, jusqu'à environ 100 km sur de la fibre monomode).
En revanche, les switch implémentent aussi le mode half-duplex pour permetre
le raccordement d'anciens équipements (par exemple des hub).
Dans ce cas les collisions sont inéluctables et le protocole CSMA/CD est
actif avec son cortège de limitations.
Cependant l'avantage du switch est qu'il y a un domaine de collision par
port, bref la traversée du switch permet de remetre les compteurs à zéro par
rapport aux limitations du CSMA/CD.
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD.
100 m c'est sur du cuivre. Sur de l'Ethernet classique (10 Mbits/s, semi-duplex) la portée théorique est de 2500 m + la traversée de 4 équipements (environ 4500 m si on fait une liaison point à point sans traversée d'équipement).
Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus. Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté, où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec un switch comme élément central. A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du switch)? De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
Si le port du switch et celui de l'équipement distant est en full-duplex, il n'y a effectivement plus de collision et le protocole CSMA/CD n'est pas activé. Dans ce mode la seule limite de distance est imposé par le support (100 m sur du cuivre, jusqu'à environ 100 km sur de la fibre monomode).
En revanche, les switch implémentent aussi le mode half-duplex pour permetre le raccordement d'anciens équipements (par exemple des hub). Dans ce cas les collisions sont inéluctables et le protocole CSMA/CD est actif avec son cortège de limitations. Cependant l'avantage du switch est qu'il y a un domaine de collision par port, bref la traversée du switch permet de remetre les compteurs à zéro par rapport aux limitations du CSMA/CD.
-- Zythum
Jacques Caron
Salut,
On Tue, 15 Mar 2005 21:53:29 +0100, Juspyu wrote:
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de cable de 100m
100m en 10 ou 100baseT sur du Cat5.
et de mécanisme CSMA/CD. Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus. Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté, où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du switch)?
Si on est dans un environnement purement switché, en full duplex, il n'y a pas de CSMA/CD.
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable,
L'atténuation, le bruit accumulé sur la liaison.
puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
En Ethernet "standard" la longueur totale de bout en bout (dans un environnement x-baseT avec des hubs) est limité par le temps de propagation lié à la détection de collision. Mais il y a d'autres limites inhérentes au type de support utilisé (on n'a pas les mêmes limites en 10base5, en 10base2, en 10baseT...).
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance est limié à quelques centaines de mètres..
On utilise alors de la fibre optique, des transceivers longue distance, et des répéteurs. Mais le coût n'est pas le même!
Jacques. -- Interactive Media Factory Création, développement et hébergement de services interactifs: SMS, SMS+, Audiotel... http://www.imfeurope.com/
Salut,
On Tue, 15 Mar 2005 21:53:29 +0100, Juspyu <mail@mail> wrote:
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de
cable de 100m
100m en 10 ou 100baseT sur du Cat5.
et de mécanisme CSMA/CD.
Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus.
Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté,
où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec
un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le
problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du
switch)?
Si on est dans un environnement purement switché, en full duplex, il n'y a
pas de CSMA/CD.
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable,
L'atténuation, le bruit accumulé sur la liaison.
puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par
CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
En Ethernet "standard" la longueur totale de bout en bout (dans un
environnement x-baseT avec des hubs) est limité par le temps de
propagation lié à la détection de collision. Mais il y a d'autres limites
inhérentes au type de support utilisé (on n'a pas les mêmes limites en
10base5, en 10base2, en 10baseT...).
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux
WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance
est limié à quelques centaines de mètres..
On utilise alors de la fibre optique, des transceivers longue distance, et
des répéteurs. Mais le coût n'est pas le même!
Jacques.
--
Interactive Media Factory
Création, développement et hébergement
de services interactifs: SMS, SMS+, Audiotel...
http://www.imfeurope.com/
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de cable de 100m
100m en 10 ou 100baseT sur du Cat5.
et de mécanisme CSMA/CD. Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus. Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté, où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du switch)?
Si on est dans un environnement purement switché, en full duplex, il n'y a pas de CSMA/CD.
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable,
L'atténuation, le bruit accumulé sur la liaison.
puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
En Ethernet "standard" la longueur totale de bout en bout (dans un environnement x-baseT avec des hubs) est limité par le temps de propagation lié à la détection de collision. Mais il y a d'autres limites inhérentes au type de support utilisé (on n'a pas les mêmes limites en 10base5, en 10base2, en 10baseT...).
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance est limié à quelques centaines de mètres..
On utilise alors de la fibre optique, des transceivers longue distance, et des répéteurs. Mais le coût n'est pas le même!
Jacques. -- Interactive Media Factory Création, développement et hébergement de services interactifs: SMS, SMS+, Audiotel... http://www.imfeurope.com/
Juspyu
Merci pour vos réponses. Ca m'éclaire un d'avantage.
Merci pour vos réponses.
Ca m'éclaire un d'avantage.
Merci pour vos réponses. Ca m'éclaire un d'avantage.
J-Luc
100m
-- Stand-Up La Radio On Line http://www.std-up.com/radio.html 160 Kbps Stéréo 44 kHz "Juspyu" a écrit dans le message de news: 4237fdd7$0$31188$
Merci pour vos réponses. Ca m'éclaire un d'avantage.
100m
--
Stand-Up La Radio On Line
http://www.std-up.com/radio.html
160 Kbps Stéréo 44 kHz
"Juspyu" <nospam@nospam.fr> a écrit dans le message de news:
4237fdd7$0$31188$626a14ce@news.free.fr...
Merci pour vos réponses.
Ca m'éclaire un d'avantage.
-- Stand-Up La Radio On Line http://www.std-up.com/radio.html 160 Kbps Stéréo 44 kHz "Juspyu" a écrit dans le message de news: 4237fdd7$0$31188$
Merci pour vos réponses. Ca m'éclaire un d'avantage.
Jacques Caron
On Thu, 17 Mar 2005 10:29:28 +0100, Romain BAFFERT wrote:
Certes, la norme dit toujours 100m, en pratique des gens s'amusent des fois à depasser, et ca marche très bien jusqu'à plusieurs centaines de metres sans aucune erreur...
Ca va dépendre: - du type de câble utilisé (Cat5, 5e, 6...) - du débit (10, 100, 1000...) - de l'environnement (genre le câble est regroupé avec 20 autres, passe le long de câbles d'alim, tourne autour des néons...)
Donc dans certains cas, oui, on ira nettement plus loin. Mais il faut aussi noter que si un câble plus long marche très bien en 100, ça ne veut pas dire que ça marchera aussi bien en 1000. Même chose quand on passera au 10gigE sur cuivre, etc. Respecter les normes de longueur permet donc d'être plus tranquille sur l'évolutivité du câblage installé. Ca permet aussi d'être à peu près sur de réussir son coup du premier (coup): un prestataire peut difficilement s'amuser à tout câbler en se disant "bof on tirera bien jusqu'à 200 mètres" pour finalement se rendre compte que dans l'environnement d'installation on ne peut pas et il faut rajouter des équipements actifs, par exemple.
Jacques. -- Interactive Media Factory Création, développement et hébergement de services interactifs: SMS, SMS+, Audiotel... http://www.imfeurope.com/
On Thu, 17 Mar 2005 10:29:28 +0100, Romain BAFFERT
<rbaffert0SPAM-list@yahoo.fr> wrote:
Certes, la norme dit toujours 100m, en pratique des gens s'amusent des
fois à depasser, et ca marche très bien jusqu'à plusieurs centaines de
metres sans aucune erreur...
Ca va dépendre:
- du type de câble utilisé (Cat5, 5e, 6...)
- du débit (10, 100, 1000...)
- de l'environnement (genre le câble est regroupé avec 20 autres, passe le
long de câbles d'alim, tourne autour des néons...)
Donc dans certains cas, oui, on ira nettement plus loin. Mais il faut
aussi noter que si un câble plus long marche très bien en 100, ça ne veut
pas dire que ça marchera aussi bien en 1000. Même chose quand on passera
au 10gigE sur cuivre, etc. Respecter les normes de longueur permet donc
d'être plus tranquille sur l'évolutivité du câblage installé. Ca permet
aussi d'être à peu près sur de réussir son coup du premier (coup): un
prestataire peut difficilement s'amuser à tout câbler en se disant "bof on
tirera bien jusqu'à 200 mètres" pour finalement se rendre compte que dans
l'environnement d'installation on ne peut pas et il faut rajouter des
équipements actifs, par exemple.
Jacques.
--
Interactive Media Factory
Création, développement et hébergement
de services interactifs: SMS, SMS+, Audiotel...
http://www.imfeurope.com/
On Thu, 17 Mar 2005 10:29:28 +0100, Romain BAFFERT wrote:
Certes, la norme dit toujours 100m, en pratique des gens s'amusent des fois à depasser, et ca marche très bien jusqu'à plusieurs centaines de metres sans aucune erreur...
Ca va dépendre: - du type de câble utilisé (Cat5, 5e, 6...) - du débit (10, 100, 1000...) - de l'environnement (genre le câble est regroupé avec 20 autres, passe le long de câbles d'alim, tourne autour des néons...)
Donc dans certains cas, oui, on ira nettement plus loin. Mais il faut aussi noter que si un câble plus long marche très bien en 100, ça ne veut pas dire que ça marchera aussi bien en 1000. Même chose quand on passera au 10gigE sur cuivre, etc. Respecter les normes de longueur permet donc d'être plus tranquille sur l'évolutivité du câblage installé. Ca permet aussi d'être à peu près sur de réussir son coup du premier (coup): un prestataire peut difficilement s'amuser à tout câbler en se disant "bof on tirera bien jusqu'à 200 mètres" pour finalement se rendre compte que dans l'environnement d'installation on ne peut pas et il faut rajouter des équipements actifs, par exemple.
Jacques. -- Interactive Media Factory Création, développement et hébergement de services interactifs: SMS, SMS+, Audiotel... http://www.imfeurope.com/
Dominique Blas
Bonjour, Une petite question.
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD. Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus. Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté, où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du switch)?
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
Dans l'Ethernet non commuté il y a 2 facteurs de limitation : le premier est la distance induisant l'atténuation du signal et sa déformation ; le second est le délai maximum aller-retour d'une trame ; déla au-delà duquel une interface considère que la trame s'est << perdue >>. Ce délai est de 9,6 µs en Ethernet 10Mbit/ (10b5, 10b2 et 10bT). Ceci nous donne une longueur maximale, sur support cuivre et en l'absence d'électronique, de 2km environ. Etant donné que nous sommes bien au-delà des limites d'atténuation il faut donc ajouter des répéteurs et l'ancien standard 10bT imposait un maximum de 4 répéteurs considérant qu'au delà on avait bouffé les 9,6 µs à cause des latences successives dans l'électronique. C'est comme tout. Un standard est créé en fonction des caractéristiques d'une époque. Aujourd'hui nous disposons de câbles bien meilleurs et d'une électronique bien plus rapide.
Mais voilà, si on s'écarte du standard et que l'installation merdoit, il ne faut pas venir se plaindre !
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance est limié à quelques centaines de mètres..
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8 m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre part il n'y a que peu d'atténuation et de déformation dans ce type de media (pour info en 10bF [Fiber] la longueur maximale entre 2 équipements était bien de 2km, on conservait les 9,6 µs de gap mais la contrainte liée à l'atténuation avait sauté) et enfin, nous sommes en commuté et donc seule la modulation de support impose ses contraintes en terme de délai aller-retour limitant ainsi les distances à 100 ou 200 km je crois. Nous sommes dans un cadre de MAN et non plus un cadre de LAN. Soit-dit au passage, on constate l'évolution en 20 ans tout de même. Il n'y a que 10 ans il fallait 2 standards physique pour couvrir le LAN et le MAN (je ne parle pas d'ATM qui couvre l'ensemble de la chaîne) aujourd'hui un seul suffit.
db
Courriel : usenet blas net
Bonjour,
Une petite question.
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de
cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD.
Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus.
Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté,
où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec
un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le
problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du
switch)?
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque
dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et
le temps de détection d"une collision??
Dans l'Ethernet non commuté il y a 2 facteurs de limitation :
le premier est la distance induisant l'atténuation du signal et
sa déformation ;
le second est le délai maximum aller-retour d'une trame ;
déla au-delà duquel une interface considère que la trame s'est
<< perdue >>. Ce délai est de 9,6 µs en Ethernet 10Mbit/ (10b5,
10b2 et 10bT). Ceci nous donne une longueur maximale, sur
support cuivre et en l'absence d'électronique, de 2km environ.
Etant donné que nous sommes bien au-delà des limites
d'atténuation il faut donc ajouter des répéteurs et l'ancien
standard 10bT imposait un maximum de 4 répéteurs considérant
qu'au delà on avait bouffé les 9,6 µs à cause des latences
successives dans l'électronique.
C'est comme tout. Un standard est créé en fonction des
caractéristiques d'une époque. Aujourd'hui nous disposons
de câbles bien meilleurs et d'une électronique bien plus rapide.
Mais voilà, si on s'écarte du standard et que l'installation
merdoit, il ne faut pas venir se plaindre !
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux
WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance
est limié à quelques centaines de mètres..
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8
m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
part il n'y a que peu d'atténuation et de déformation dans ce type de
media (pour info en 10bF [Fiber] la longueur maximale entre 2
équipements était bien de 2km, on conservait les 9,6 µs de gap mais la
contrainte liée à l'atténuation avait sauté) et enfin, nous sommes en
commuté et donc seule la modulation de support impose ses contraintes en
terme de délai aller-retour limitant ainsi les distances à 100 ou 200 km
je crois. Nous sommes dans un cadre de MAN et non plus un cadre de LAN.
Soit-dit au passage, on constate l'évolution en 20 ans tout de même. Il
n'y a que 10 ans il fallait 2 standards physique pour couvrir le LAN et
le MAN (je ne parle pas d'ATM qui couvre l'ensemble de la chaîne)
aujourd'hui un seul suffit.
On entend souvent parler, à propos d'Ethernet, de longueur maximale de cable de 100m et de mécanisme CSMA/CD. Je vois très bien pourquoi lorsque l'on parle d'Ethernet en bus. Problème de collisions etc...
Par contre je ne comprends plus lorsque l'on parle d'Ethernet commuté, où il il n'y a qu'un poste par brin, avec une structure en étoile avec un switch comme élément central.
A ce moment là, a quel moment CSMA/CD intervient-il sachant que le problème de collision n'existe plus (ou alors il est géré au niveau du switch)?
De même quel est le facteur qui limite la longueur du cable, puisque dans l'Ethernet standard la longueur est justement limité par CSMA/CD et le temps de détection d"une collision??
Dans l'Ethernet non commuté il y a 2 facteurs de limitation : le premier est la distance induisant l'atténuation du signal et sa déformation ; le second est le délai maximum aller-retour d'une trame ; déla au-delà duquel une interface considère que la trame s'est << perdue >>. Ce délai est de 9,6 µs en Ethernet 10Mbit/ (10b5, 10b2 et 10bT). Ceci nous donne une longueur maximale, sur support cuivre et en l'absence d'électronique, de 2km environ. Etant donné que nous sommes bien au-delà des limites d'atténuation il faut donc ajouter des répéteurs et l'ancien standard 10bT imposait un maximum de 4 répéteurs considérant qu'au delà on avait bouffé les 9,6 µs à cause des latences successives dans l'électronique. C'est comme tout. Un standard est créé en fonction des caractéristiques d'une époque. Aujourd'hui nous disposons de câbles bien meilleurs et d'une électronique bien plus rapide.
Mais voilà, si on s'écarte du standard et que l'installation merdoit, il ne faut pas venir se plaindre !
D'ailleurs il me semble que certains réseaux d'opérateur, des réseaux WAN sont en Gigabit Ethernet.. comment est ce possible si la distance est limié à quelques centaines de mètres..
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8 m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre part il n'y a que peu d'atténuation et de déformation dans ce type de media (pour info en 10bF [Fiber] la longueur maximale entre 2 équipements était bien de 2km, on conservait les 9,6 µs de gap mais la contrainte liée à l'atténuation avait sauté) et enfin, nous sommes en commuté et donc seule la modulation de support impose ses contraintes en terme de délai aller-retour limitant ainsi les distances à 100 ou 200 km je crois. Nous sommes dans un cadre de MAN et non plus un cadre de LAN. Soit-dit au passage, on constate l'évolution en 20 ans tout de même. Il n'y a que 10 ans il fallait 2 standards physique pour couvrir le LAN et le MAN (je ne parle pas d'ATM qui couvre l'ensemble de la chaîne) aujourd'hui un seul suffit.
db
Courriel : usenet blas net
Raphael Bouaziz
Le Fri, 18 Mar 2005 12:48:34 +0100, Dominique Blas a écrit dans le message <423ac012$0$31359$ :
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8 m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
Entre 200 et 205 km/ms dans la fibre, car ce n'est pas du vide ...
-- Raphael Bouaziz.
Le Fri, 18 Mar 2005 12:48:34 +0100, Dominique Blas a écrit
dans le message <423ac012$0$31359$636a15ce@news.free.fr> :
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8
m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
Entre 200 et 205 km/ms dans la fibre, car ce n'est pas du vide ...
Le Fri, 18 Mar 2005 12:48:34 +0100, Dominique Blas a écrit dans le message <423ac012$0$31359$ :
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8 m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
Entre 200 et 205 km/ms dans la fibre, car ce n'est pas du vide ...
-- Raphael Bouaziz.
Dominique Blas
Le Fri, 18 Mar 2005 12:48:34 +0100, Dominique Blas a écrit dans le message <423ac012$0$31359$ :
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8 m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
Entre 200 et 205 km/ms dans la fibre, car ce n'est pas du vide ...
Merci de me corriger Raphaël.
Effectivement le verre n'est pas de l'air et encore moins du vide. La vitesse que je précisais (et qui sert de référence désormais à la mesure du mètre : c'est une constante universelle) est celle de la lumière dans le vide. L'indice de réfraction du verre étant de 1,5 la vitesse de propagation dans le verre est donc de 2.10^8 m/s. Soit une vitesse identique à celle du courant dans le cuivre.
Merci,
db
--
Courriel : usenet blas net
Le Fri, 18 Mar 2005 12:48:34 +0100, Dominique Blas a écrit
dans le message <423ac012$0$31359$636a15ce@news.free.fr> :
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8
m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
Entre 200 et 205 km/ms dans la fibre, car ce n'est pas du vide ...
Merci de me corriger Raphaël.
Effectivement le verre n'est pas de l'air et encore moins du vide. La
vitesse que je précisais (et qui sert de référence désormais à la mesure
du mètre : c'est une constante universelle) est celle de la lumière dans
le vide.
L'indice de réfraction du verre étant de 1,5 la vitesse de propagation
dans le verre est donc de 2.10^8 m/s. Soit une vitesse identique à celle
du courant dans le cuivre.
Le Fri, 18 Mar 2005 12:48:34 +0100, Dominique Blas a écrit dans le message <423ac012$0$31359$ :
D'une part c'est de la fibre monomode (vitesse de propagation de 3.10^8 m/s (299 792 456 m/s) et non de 2.10^8 comme dans le cuivre), d'autre
Entre 200 et 205 km/ms dans la fibre, car ce n'est pas du vide ...
Merci de me corriger Raphaël.
Effectivement le verre n'est pas de l'air et encore moins du vide. La vitesse que je précisais (et qui sert de référence désormais à la mesure du mètre : c'est une constante universelle) est celle de la lumière dans le vide. L'indice de réfraction du verre étant de 1,5 la vitesse de propagation dans le verre est donc de 2.10^8 m/s. Soit une vitesse identique à celle du courant dans le cuivre.