Comme chaque année, j'ai la petite balle jaune en tâche de fond, avant
les bicyclettes quelques semaines plus tard. Je regarde quand même pas
mal, quand le match me semble intéressant, surtout quand il y a des
Français. Et quand j'entends Tatiana, je risque un oeil ému.
Commenter des matchs de quatre heures n'est pas facile, la répétition
est inévitable, loin de moi l'idée de la moindre critique. Mais cette
situation fait que les mots nouveaux sont inratables. J'en ai repéré
deux, avec une fréquence caricaturale.
D'abord, le joueur performant sur terre battue est un "terrien". Je
n'avais jamais entendu ce mot dans ce sens auparavant, et tout d'un
coup, c'est à chaque phrase. Remarquons qu'on est terrien sur de la
brique pilée, mais pas sur la pelouse de Wimbledon...
Et puis la frustration. Chez le joueur à qui tout ne réussit pas, tout
s'explique par la frustration.
Bien voir que ces modes concernent tout le microcosme tennistique,
journalistes, consultants, joueurs, dirigeants.
J'ajoute dans les trucs marrants le silence assourdissant sur la
couleur des joueurs. Et des arbitres.
Et quand je vois ce que Maïté prend dans sa gueule et qu'à coté on
reste sérieux devant un match de la plus épaisse des soeurs Williams...
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jean34
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de groupe de discussion :
Comme chaque année, j'ai la petite balle jaune en tâche de fond, avant les bicyclettes quelques semaines plus tard. Je regarde quand même pas mal, quand le match me semble intéressant, surtout quand il y a des Français. Et quand j'entends Tatiana, je risque un oeil ému. Commenter des matchs de quatre heures n'est pas facile, la répétition est inévitable, loin de moi l'idée de la moindre critique. Mais cette situation fait que les mots nouveaux sont inratables. J'en ai repéré deux, avec une fréquence caricaturale. D'abord, le joueur performant sur terre battue est un "terrien". Je n'avais jamais entendu ce mot dans ce sens auparavant, et tout d'un coup, c'est à chaque phrase. Remarquons qu'on est terrien sur de la brique pilée, mais pas sur la pelouse de Wimbledon... Et puis la frustration. Chez le joueur à qui tout ne réussit pas, tout s'explique par la frustration. Bien voir que ces modes concernent tout le microcosme tennistique, journalistes, consultants, joueurs, dirigeants. J'ajoute dans les trucs marrants le silence assourdissant sur la couleur des joueurs. Et des arbitres. Et quand je vois ce que Maïté prend dans sa gueule et qu'à coté on reste sérieux devant un match de la plus épaisse des soeurs Williams...
hé hé , du grand Pierre !
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
groupe de discussion : mn.eb2a7d9517de05ce.79899@wanadoo.fr...
Comme chaque année, j'ai la petite balle jaune en tâche de fond, avant les
bicyclettes quelques semaines plus tard. Je regarde quand même pas mal,
quand le match me semble intéressant, surtout quand il y a des Français.
Et quand j'entends Tatiana, je risque un oeil ému.
Commenter des matchs de quatre heures n'est pas facile, la répétition est
inévitable, loin de moi l'idée de la moindre critique. Mais cette
situation fait que les mots nouveaux sont inratables. J'en ai repéré deux,
avec une fréquence caricaturale.
D'abord, le joueur performant sur terre battue est un "terrien". Je
n'avais jamais entendu ce mot dans ce sens auparavant, et tout d'un coup,
c'est à chaque phrase. Remarquons qu'on est terrien sur de la brique
pilée, mais pas sur la pelouse de Wimbledon...
Et puis la frustration. Chez le joueur à qui tout ne réussit pas, tout
s'explique par la frustration.
Bien voir que ces modes concernent tout le microcosme tennistique,
journalistes, consultants, joueurs, dirigeants.
J'ajoute dans les trucs marrants le silence assourdissant sur la couleur
des joueurs. Et des arbitres.
Et quand je vois ce que Maïté prend dans sa gueule et qu'à coté on reste
sérieux devant un match de la plus épaisse des soeurs Williams...
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de groupe de discussion :
Comme chaque année, j'ai la petite balle jaune en tâche de fond, avant les bicyclettes quelques semaines plus tard. Je regarde quand même pas mal, quand le match me semble intéressant, surtout quand il y a des Français. Et quand j'entends Tatiana, je risque un oeil ému. Commenter des matchs de quatre heures n'est pas facile, la répétition est inévitable, loin de moi l'idée de la moindre critique. Mais cette situation fait que les mots nouveaux sont inratables. J'en ai repéré deux, avec une fréquence caricaturale. D'abord, le joueur performant sur terre battue est un "terrien". Je n'avais jamais entendu ce mot dans ce sens auparavant, et tout d'un coup, c'est à chaque phrase. Remarquons qu'on est terrien sur de la brique pilée, mais pas sur la pelouse de Wimbledon... Et puis la frustration. Chez le joueur à qui tout ne réussit pas, tout s'explique par la frustration. Bien voir que ces modes concernent tout le microcosme tennistique, journalistes, consultants, joueurs, dirigeants. J'ajoute dans les trucs marrants le silence assourdissant sur la couleur des joueurs. Et des arbitres. Et quand je vois ce que Maïté prend dans sa gueule et qu'à coté on reste sérieux devant un match de la plus épaisse des soeurs Williams...