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Succession sous bénéfice d'inventaire

5 réponses
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Mistigri
Bonjour,

Dans le cas d'acceptation d'une succession sous bénéfice d'inventaire,
comment peut-on etre
certain qu'il n'y a pas de dette ? Qui se charge de le vérifier et cette
opération, a
t-elle un coût ? En fait, qu'elle est la procédure.

Merci de votre aide.


--
Mistigri

5 réponses

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Xavier
"Mistigri" a écrit
Bonjour,

Dans le cas d'acceptation d'une succession sous bénéfice d'inventaire,
comment peut-on etre
certain qu'il n'y a pas de dette ? Qui se charge de le vérifier et cette
opération, a
t-elle un coût ? En fait, qu'elle est la procédure.



C'est au notaire, aux héritiers, au légataire universel, bref à tous ceux
qui sont appelés à la succession de "rentrer" dans l'actif de succession. Il
faut chercher (papiers du défunt), se renseigner (banque, ccp, etc),
voisins, employeur, créantiers potentiels, etc.
C'est un peu comme une enquête. Mais si rien ne vous paraît suspect, il ne
faut pas vous prendre la tête non plus !
Moi par exemple, alors que j'aidais un ami de la famille agé de 77 ans dans
la succession de sa fille unique décédée à 45 ans, j'ai trouvé sur le
répondeur téléphonique un message d'une personne qui, ne sachant pas encore
qu'elle était décédée, l'invitait à la rappeler... ce qui m'a permis de
mettre à jour un gros problème administratif (absence de permis de
construire) et de contentieux (avec un voisin) sur l'un des biens
immobiliers... la personne était un médiateur...
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Michel MARTIN
Le Fri, 10 Feb 2006 19:15:38 -0400, Xavier a écrit dans
<news:43ed1e99$0$29402$:

"Mistigri" a écrit
Bonjour,

Dans le cas d'acceptation d'une succession sous bénéfice d'inventaire,
comment peut-on etre
certain qu'il n'y a pas de dette ? Qui se charge de le vérifier et cette
opération, a
t-elle un coût ? En fait, qu'elle est la procédure.



C'est au notaire, aux héritiers, au légataire universel, bref à tous ceux
qui sont appelés à la succession de "rentrer" dans l'actif de succession. Il
faut chercher (papiers du défunt), se renseigner (banque, ccp, etc),
voisins, employeur, créantiers potentiels, etc.
C'est un peu comme une enquête. Mais si rien ne vous paraît suspect, il ne
faut pas vous prendre la tête non plus !
Moi par exemple, alors que j'aidais un ami de la famille agé de 77 ans dans
la succession de sa fille unique décédée à 45 ans, j'ai trouvé sur le
répondeur téléphonique un message d'une personne qui, ne sachant pas encore
qu'elle était décédée, l'invitait à la rappeler... ce qui m'a permis de
mettre à jour un gros problème administratif (absence de permis de
construire) et de contentieux (avec un voisin) sur l'un des biens
immobiliers... la personne était un médiateur...



Bonsoir,
là, j'ai un TRES gros doute.
La première chose à faire est d'aller au tribunal se faire inscrire pour
une acceptation d'héritage sous bénéfice d'inventaire.
Ensuite, il faut savoir (ce que m'a dit mon notaire lorsque cela m'est
arrivé) que la moindre recherche d'objet dans l'appartement du défunt
équivaut à une acceptation pure et simple. Et que si on veut refuser
l'héritage, il ne faut surtout pas entrer chez lui (excepté si les
personnes vivent sous le même toit. Mais surtout ne rien toucher dans
ses affaires).
C'est donc à la justice à mettre en oeuvre la procédure de calcul de cet
héritage, et ensuite à vous proposer s'il vous intéresse ou non (déduit
des frais de procédure,bien entendu).
Amicalement, Michel
--
http://perso.netpratique.fr/michel.martin47/
http://martin.michel47.free.fr/
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Mistigri
Michel MARTIN wrote:
Le Fri, 10 Feb 2006 19:15:38 -0400, Xavier a écrit dans
<news:43ed1e99$0$29402$:

"Mistigri" a écrit
Bonjour,

Dans le cas d'acceptation d'une succession sous bénéfice
d'inventaire, comment peut-on etre
certain qu'il n'y a pas de dette ? Qui se charge de le vérifier et
cette opération, a
t-elle un coût ? En fait, qu'elle est la procédure.



C'est au notaire, aux héritiers, au légataire universel, bref à tous
ceux qui sont appelés à la succession de "rentrer" dans l'actif de
succession. Il faut chercher (papiers du défunt), se renseigner
(banque, ccp, etc), voisins, employeur, créantiers potentiels, etc.
C'est un peu comme une enquête. Mais si rien ne vous paraît suspect,
il ne faut pas vous prendre la tête non plus !
Moi par exemple, alors que j'aidais un ami de la famille agé de 77
ans dans la succession de sa fille unique décédée à 45 ans, j'ai
trouvé sur le répondeur téléphonique un message d'une personne qui,
ne sachant pas encore qu'elle était décédée, l'invitait à la
rappeler... ce qui m'a permis de mettre à jour un gros problème
administratif (absence de permis de construire) et de contentieux
(avec un voisin) sur l'un des biens immobiliers... la personne était
un médiateur...



Bonsoir,
là, j'ai un TRES gros doute.
La première chose à faire est d'aller au tribunal se faire inscrire
pour une acceptation d'héritage sous bénéfice d'inventaire.
Ensuite, il faut savoir (ce que m'a dit mon notaire lorsque cela m'est
arrivé) que la moindre recherche d'objet dans l'appartement du défunt
équivaut à une acceptation pure et simple. Et que si on veut refuser
l'héritage, il ne faut surtout pas entrer chez lui (excepté si les
personnes vivent sous le même toit. Mais surtout ne rien toucher dans
ses affaires).
C'est donc à la justice à mettre en oeuvre la procédure de calcul de
cet héritage, et ensuite à vous proposer s'il vous intéresse ou non
(déduit des frais de procédure,bien entendu).
Amicalement, Michel



Connaissez vous le calcul des frais de procédure ?

Par avance je vous remercie


--
Mistigri
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Michel MARTIN
Le Sat, 11 Feb 2006 18:32:23 +0100, Mistigri a écrit dans
<news:43ee1fee$0$1238$:

Michel MARTIN wrote:
Le Fri, 10 Feb 2006 19:15:38 -0400, Xavier a écrit dans
<news:43ed1e99$0$29402$:

"Mistigri" a écrit
Bonjour,

Dans le cas d'acceptation d'une succession sous bénéfice
d'inventaire, comment peut-on etre
certain qu'il n'y a pas de dette ? Qui se charge de le vérifier et
cette opération, a
t-elle un coût ? En fait, qu'elle est la procédure.



C'est au notaire, aux héritiers, au légataire universel, bref à tous
ceux qui sont appelés à la succession de "rentrer" dans l'actif de
succession. Il faut chercher (papiers du défunt), se renseigner
(banque, ccp, etc), voisins, employeur, créantiers potentiels, etc.
C'est un peu comme une enquête. Mais si rien ne vous paraît suspect,
il ne faut pas vous prendre la tête non plus !
Moi par exemple, alors que j'aidais un ami de la famille agé de 77
ans dans la succession de sa fille unique décédée à 45 ans, j'ai
trouvé sur le répondeur téléphonique un message d'une personne qui,
ne sachant pas encore qu'elle était décédée, l'invitait à la
rappeler... ce qui m'a permis de mettre à jour un gros problème
administratif (absence de permis de construire) et de contentieux
(avec un voisin) sur l'un des biens immobiliers... la personne était
un médiateur...



Bonsoir,
là, j'ai un TRES gros doute.
La première chose à faire est d'aller au tribunal se faire inscrire
pour une acceptation d'héritage sous bénéfice d'inventaire.
Ensuite, il faut savoir (ce que m'a dit mon notaire lorsque cela m'est
arrivé) que la moindre recherche d'objet dans l'appartement du défunt
équivaut à une acceptation pure et simple. Et que si on veut refuser
l'héritage, il ne faut surtout pas entrer chez lui (excepté si les
personnes vivent sous le même toit. Mais surtout ne rien toucher dans
ses affaires).
C'est donc à la justice à mettre en oeuvre la procédure de calcul de
cet héritage, et ensuite à vous proposer s'il vous intéresse ou non
(déduit des frais de procédure,bien entendu).
Amicalement, Michel



Connaissez vous le calcul des frais de procédure ?

Par avance je vous remercie



Bonsoir,
non.
Désolé.
Il m'est arrivé de devoir refuser totalement un héritage, là c'est
gratuit.
Amicalement, Michel
--
http://perso.netpratique.fr/michel.martin47/
http://martin.michel47.free.fr/
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Xavier
"Michel MARTIN" a écrit

Bonsoir,
là, j'ai un TRES gros doute.
La première chose à faire est d'aller au tribunal se faire inscrire pour
une acceptation d'héritage sous bénéfice d'inventaire.



Si une succesion est manifestement bénéficiaire, l'acceptation de celle-ci
peut être tacite ou expresse.
Acceptation tacite : s'il y a accomplissement d'un acte qui assimile
l'héritier comme étant propriétaire. Pour exemple : vendre un bien ou le
prendre, percevoir un loyer, utiliser le véhicule du défunt, etc.
N'oubliez pas que vous êtes héritier -dès- le décès.
Acceptation expresse : si cela est spécifié par écrit au notaire.

Réserve d'acceptation pour une succession
Article 775 du Code Civil : "nul n'est tenu d'accepter une succession qui
lui est échue".
Un délai de trois mois est accordé, à dater du jour de l'ouverture de la
succession (date du décès sur le certificat de décès du médecin) pour faire
l'inventaire, pour prendre une décision.
En effet, il n'est pas possible d'accepter l'actif et de refuser le passif.

Dans le cas d'une hésitation de votre part concernant l'acceptation d'un
héritage et ses conséquences, vous pouvez opter pour une "acceptation sous
bénéfice d'inventaire-tutelle".
1) Le notaire effectue un inventaire des biens, ce qui permet une
désolidarisation avec les dettes de la personne défunte.
2) Le tuteur déclare cette volonté au greffe du Tribunal de Grande Instance.
Cette action offre à l'héritier d'être redevable des dettes que dans la
limite des valeurs de la part recueillie.
-Les biens immobiliers ou mobiliers seront obligatoirement vendus par
voie d'adjudication.
-Une acceptation de succession sous bénéfice d'inventaire devient
définitive, il ne peut plus y avoir de refus.
Durant l'inventaire notarial :
-L'héritier ne doit pas -disposer- des biens (ce qui n'exclut pas de
s'informer des affaires en cours et des papiers) sous peine d'être considéré
comme ayant accepté la succession.
-Les demandes faites par les créanciers sont suspendues.


Ensuite, il faut savoir (ce que m'a dit mon notaire lorsque cela m'est
arrivé) que la moindre recherche d'objet dans l'appartement du défunt
équivaut à une acceptation pure et simple. Et que si on veut refuser
l'héritage, il ne faut surtout pas entrer chez lui (excepté si les
personnes vivent sous le même toit. Mais surtout ne rien toucher dans
ses affaires).



Lire plus haut.

C'est donc à la justice à mettre en oeuvre la procédure de calcul de cet
héritage, et ensuite à vous proposer s'il vous intéresse ou non (déduit
des frais de procédure,bien entendu).
Amicalement, Michel



S'il y a acceptation de la succession sous bénéfice d'inventaire -et- des
créanciers.

Le recours à un notaire n'est pas obligatoire, même si un bien immobilier
fait parti de la succession.
Cependant et, lors d'un partage, les droits immobiliers des héritiers
devront être inscrits par un notaire au cadastre, les notaires alimentant
par leur fonction le fichier cadastral.
Pour une succession modeste, l'absence de testament ou la transmission d'u
capital de moins de 22800 Euros le recours à un notaire n'est pas justifié.
Mettez vous en rapport avec le centre des impôts.
Pour une successio importante ou plus complexe il est recommandé de faire
appel à un notaire. Le choix du notaire est libre. Si un testament a été
déposé dans une étude notariale, vous pouvez conserver son notaire ou en
choisir un autre. Un seul notaire peut s'occuper de l'ensemble des héritiers
(cas le plus fréquent) mais un notaire supplémentaire peut aussi défendre
exclusivement vos intérêts.

Vous pouvez vous renseigner auprès des services d'information de votre
mairie.
Je ne saurai trop vous conseiller d'aller poser vos questions à un notaire
(il vous faudra parfois insister), ce qui ne devrait pas vous empêcher de
vérifier l'exactitude des réponses. Sans en faire une généralité, les
bavures de notaires existent aussi ! (d'ailleurs il me semble me rappeler
qu'il y avait un site web créé par une victime -très en colère- de notaire,
s'étant fixé pour objectif de recenser les bavures aux quatres coins de
France...)
Le mensuel "Le Particulier" (sur abonnement) avait édité un numéro spécial
très étoffé sur les règles de succession. Je vous le recommande s'il est
encore disponible.

Petite info pas inutile : hormis des prestations à l'acte à coût fixe -dont
les montants sont définis par la loi- les notaires perçoivent des émoluments
qui sont un pourcentage du montant total de la succession...
Je ne sous entend rien n'est-ce pas, mais... que feriez-vous, vous, si vous
aviez des journées de 24 heures seulement et plein de dossiers de
successions à régler, parmi lesquels des petits... des gros... et des très
gros...
==> intéressez-vous de près à vos affaires !
Maintenant il est vrai que beaucoup de notaires n'apprécient pas qu'on se
mêle "de leurs affaires"...
Pas le mien. Tout au contraire ! Il a beaucoup apprécié mon aide...
Et je peux avancer que je ne pense vraiment pas que qui que ce soit aurait
découvert (et réglé) les contentieux existant dans les délais si je ne m'en
étais pas mêlé...