Un froid qui aurait faire fuir un Sibérien s'installait sur Paris. Les
sapins de Noël ne réjouissaient guère les passants du quartier latin : la
crise les épuisait financièrement et psychiquement. Dans la nuit glaciale le
colonel Rioumine marchait d'un pas rapide, une sacoche de cuir Hermès
attachée à un poignet.
Il pénétra à l'intérieur de la brasserie. Le mardi Lipp proposait de la
blanquette (depuis 60 ans d'ailleurs). Le menu plairait à son homologue
américain de la CIA. Rioumine avait choisi la brasserie Lipp puisque c'était
le seul lieu de Paris que les services secrets, spéciaux, d'espionnage, de
contre-espionnage ne sonorisaient pas d'un commun accord ; il fallait bien
aux diplomates un endroit neutre à Paris. Le personnel très discret de Lipp
ne dirait rien, comme toujours.
Rioumine avait aussi sélectionné ce haut lieu de la restauration française
qui fêtait ses 130 ans parce que le Coca Cola était interdit de séjour au
sein de ce palais de la grande gastronomie. Le colonel Busch dégusterait
donc un Romanée-Conti 1976.
Le colonel russe observa l'arrivée de son contact. Busch lui serra fortement
la main et lui demanda dans un excellent français : «Avez-vous le document
?».
Rioumine détacha la sacoche de la chaîne qui la retenait et répondit : «Oui,
il vient d'être imprimé. Mon honorable correspondant au service Photint
(photographic intelligence) de la DGSE vient de me le communiquer. C'est le
projet le plus secret qui aura coûté le moins cher à la CIA : 32 euros.»
L'Américain ouvrit le gros paquet et eut l'agréable surprise de voir que les
260 pages étaient en couleurs, parfaitement reliées. À Langley, on le
féliciterait. Le service photo de la CIA allait profité des informations
écrites dans ce dossier.
Busch lut sur la première page le nom du Français qui avait réalisé cette
étude : Jean-Marie Sépulchre. Il examina le titre : 137 tests d'objectifs
pour le Nikon D3S.
Cette opération méritait bien une blanquette de veau préparée par Lipp. Elle
resterait secrète et WikiLeaks n'en saurait jamais rien.
Seuls les initiés en dégusteraient les données en analysant les pixels créés
par le capteur du Nikon D3S.
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Le 06/12/2010 21:57, photonicien75 a écrit :
toujours pareil, 112 lignes, tu sais que 20 c'est un grand maximum, t'es pire que la Dubarry En fait, tu postes ça automatiquement, t'as du programmé ça, et tu n'es jamais venu voir ce qu'on en pense ?
-- Ricco
Le 06/12/2010 21:57, photonicien75 a écrit :
toujours pareil, 112 lignes, tu sais que 20 c'est un grand maximum, t'es
pire que la Dubarry
En fait, tu postes ça automatiquement, t'as du programmé ça, et tu n'es
jamais venu voir ce qu'on en pense ?
toujours pareil, 112 lignes, tu sais que 20 c'est un grand maximum, t'es pire que la Dubarry En fait, tu postes ça automatiquement, t'as du programmé ça, et tu n'es jamais venu voir ce qu'on en pense ?
-- Ricco
Marcel
Ricco
Pourquoi arrêterait-il ? Il y a toujours un crétin pour lui répondre ...
Ricco
Pourquoi arrêterait-il ?
Il y a toujours un crétin pour lui répondre ...