En lisant les mémoires de Michel Poniatowski (bah quoi ?), parues en
1972, on découvre un passage significatif sur la télévision et son
évolution.
"Personnelement, ce que je n'aime pas à la télévision, hormis le
caractère morose et le penchant négatif de beaucoup d'informations, ce
sont les émissions super-intellectuelles qu'elles soient littéraires,
artistiques ou scientifiques. Je ne conteste pas le rôle culturel de la
télévision, mais ceux qui sont chargés de le mettre en valeur oscillent
entre l'ennui et la sophistication, quand ils ne conjuguent pas les
deux. Par ailleurs, je m'élève contre les programmations maladroites,
obligeant les téléspectateurs fatigués par leur journée de travail à
ingurgiter des tranches d'une culture prétentieuse et abstraite aux
heures de plus forte écoute, au moment où -légitimement- la plupart
d'entre eux n'aspire qu'à la détente." p 146
C'était ça aussi, l'ORTF.
Rappelons que Ponia a été un proche collaborateur de Giscard pendant les
années 60, avant de devenir son ministre de l'Intérieur.
Quant à la culture à la télévision, elle a semble-t-il cessé d'être une
affaire d'Etat.
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"Pierre Cerf" a écrit dans le message de news:
Bonjour,
En lisant les mémoires de Michel Poniatowski (bah quoi ?), parues en 1972, on découvre un passage significatif sur la télévision et son évolution.
"Personnelement, ce que je n'aime pas à la télévision, hormis le caractère morose et le penchant négatif de beaucoup d'informations, ce sont les émissions super-intellectuelles qu'elles soient littéraires, artistiques ou scientifiques. Je ne conteste pas le rôle culturel de la télévision, mais ceux qui sont chargés de le mettre en valeur oscillent entre l'ennui et la sophistication, quand ils ne conjuguent pas les deux. Par ailleurs, je m'élève contre les programmations maladroites, obligeant les téléspectateurs fatigués par leur journée de travail à ingurgiter des tranches d'une culture prétentieuse et abstraite aux heures de plus forte écoute, au moment où -légitimement- la plupart d'entre eux n'aspire qu'à la détente." p 146
C'était ça aussi, l'ORTF. Rappelons que Ponia a été un proche collaborateur de Giscard pendant les années 60, avant de devenir son ministre de l'Intérieur. Quant à la culture à la télévision, elle a semble-t-il cessé d'être une affaire d'Etat.
-- P.
ouiii ouiii oK !!!!!................
"Pierre Cerf" <cerfp@tiscali.fr> a écrit dans le message de news:
XnF9505B269093E5PierreCerf@212.27.42.74...
Bonjour,
En lisant les mémoires de Michel Poniatowski (bah quoi ?), parues en
1972, on découvre un passage significatif sur la télévision et son
évolution.
"Personnelement, ce que je n'aime pas à la télévision, hormis le
caractère morose et le penchant négatif de beaucoup d'informations, ce
sont les émissions super-intellectuelles qu'elles soient littéraires,
artistiques ou scientifiques. Je ne conteste pas le rôle culturel de la
télévision, mais ceux qui sont chargés de le mettre en valeur oscillent
entre l'ennui et la sophistication, quand ils ne conjuguent pas les
deux. Par ailleurs, je m'élève contre les programmations maladroites,
obligeant les téléspectateurs fatigués par leur journée de travail à
ingurgiter des tranches d'une culture prétentieuse et abstraite aux
heures de plus forte écoute, au moment où -légitimement- la plupart
d'entre eux n'aspire qu'à la détente." p 146
C'était ça aussi, l'ORTF.
Rappelons que Ponia a été un proche collaborateur de Giscard pendant les
années 60, avant de devenir son ministre de l'Intérieur.
Quant à la culture à la télévision, elle a semble-t-il cessé d'être une
affaire d'Etat.
En lisant les mémoires de Michel Poniatowski (bah quoi ?), parues en 1972, on découvre un passage significatif sur la télévision et son évolution.
"Personnelement, ce que je n'aime pas à la télévision, hormis le caractère morose et le penchant négatif de beaucoup d'informations, ce sont les émissions super-intellectuelles qu'elles soient littéraires, artistiques ou scientifiques. Je ne conteste pas le rôle culturel de la télévision, mais ceux qui sont chargés de le mettre en valeur oscillent entre l'ennui et la sophistication, quand ils ne conjuguent pas les deux. Par ailleurs, je m'élève contre les programmations maladroites, obligeant les téléspectateurs fatigués par leur journée de travail à ingurgiter des tranches d'une culture prétentieuse et abstraite aux heures de plus forte écoute, au moment où -légitimement- la plupart d'entre eux n'aspire qu'à la détente." p 146
C'était ça aussi, l'ORTF. Rappelons que Ponia a été un proche collaborateur de Giscard pendant les années 60, avant de devenir son ministre de l'Intérieur. Quant à la culture à la télévision, elle a semble-t-il cessé d'être une affaire d'Etat.
-- P.
ouiii ouiii oK !!!!!................
Platonicien
Pierre Cerf tapota :
En lisant les mémoires de Michel Poniatowski (bah quoi ?)
Comment ça, bah quoi ? Bah t'es un grand malade, mon ami. Voilà tout.
-- M'enfin...
Pierre Cerf tapota :
En lisant les mémoires de Michel Poniatowski (bah quoi ?)
Comment ça, bah quoi ? Bah t'es un grand malade, mon ami. Voilà tout.